Bonjour les audacieuses,
Comment allez-vous aujourd’hui ?
Avant de vous partager ma réflexion du jour, nous allons comme d’habitude prendre le temps de faire notre rituel du slow train. Je vous invite à vous installer le plus confortablement possible, à expirer, lâcher et détendre votre corps le plus possible, jusqu’où il peut aller.
Reprenez encore une inspiration et expirez, voire soufflez avec la bouche, expirez par la bouche, voire lâchez vraiment. Et si vous avez envie de soupirer, d’ôter tout ce qui vous alourdit, tout ce qui vous encombre, tout ce qui est trop lourd à supporter, faites-le avec un mouvement d’épaules et l’expiration. Lâchez, expirez, refaites-le autant de fois que nécessaire, puis reprenez une respiration plus douce et plus adaptée.
Si vous sentez que vous avez encore des idées, des questions, des ruminations et autres qui sont là, mettez-les dans un bocal et mettez le couvercle pour dire que là c’est votre temps de pause, que vous verrez cela après.
Voilà, parfait, détendez-vous, mettez sur pause, si nécessaire et sinon, si vous êtes prêtes, commençons.
L’origine de cette réflexion
Aujourd’hui, c’est plus une réflexion qui m’est venue suite à la newsletter d’Aline Maurer, que vous connaissez, puisque l’année dernière j’ai fait deux épisodes avec elle sur le design humain (cf. épisode 11 et 11 : https://youtu.be/MqLfXBgIMcM et https://youtu.be/o41higA4FPg). Dans sa newsletter du mois de mars, elle parlait de cette nouvelle énergie qui va venir, cette prédiction avec le design humain qu’il est possible de faire. Et, cette réflexion compétition versus coopération m’a donné envie de faire cet épisode, surtout qu’en plus il y a eu aussi l’épisode sur la bonne élève (cf. épisode 41 ), ce livre dans la halte en gare Osez lire https://youtu.be/PSaee34Tlwc avec « Compléter les blancs » de Keiichiro Hirano qui m’a beaucoup impactée et que je suis encore en train d’intégrer, de digérer.
Tout cela m’amène à vous partager cette réflexion : qu’en pensez-vous, coopération ou compétition ?
La compétition : un modèle à repenser
Même si depuis toute petite, je suis plutôt contre la compétition, parce que je trouve qu’elle est trop dans l’extrême, (en tout cas depuis l’école, nous le voyons bien, nous sommes poussées à la compétition, à être toujours la meilleure version de nous-mêmes, à toujours aller plus loin, à toujours faire mieux, à nous comparer par rapport aux autres, etc), je sais aussi que j’en ai besoin. Certains diraient que ce « bon stress », me permet de mieux faire, d’oser encore plus. Cependant, quand on est comme moi et comme vous, chères audacieuses, des femmes perfectionnistes, de bonnes élèves, de super employées, de parfaites employées, qui faisons toujours passer les besoins des autres en premier, qui ne savons pas dire non, ou pour qui cela nous coûte énormément de dire non, alors pour nous ce n’est pas un esprit de compétition qu’il nous faut car avec ce perfectionnisme en nous, c’est beaucoup trop, cela nous amène beaucoup trop facilement ou beaucoup plus vite à l’épuisement et potentiellement au burnout.
Mon parcours vers la coopération
Je n’avais pas envie d’aller vers là et pourtant comme vous le savez, j’ai fait un grand burnout en 2020. A ce moment-là, je me suis rendu compte, lors de la thérapie, que j’étais perfectionniste voire trop. Et, j’en ai vraiment pris toute la mesure avec le coaching personnel de la place que le perfectionnisme prenait en moi, ainsi que de la bonne élève, qui pour moi sont deux « dividus » différents, même s’ils ont ce même état d’esprit.
Du coup, cela me ramène à cette réflexion car moi, j’ai plus envie d’aller vers la coopération, vers cette belle énergie. Comme vous le savez, j’adore partager, échanger et avec un ingrédient indispensable, la douceur, la bienveillance envers les personnes, et en premier envers nous-mêmes.
Je ne veux pas vous inciter à être individualiste, égocentrique, narcissique. Je ne valorise pas cette individualité, cet individualisme qui ressort avec la compétition, non. Je veux juste que l’on prenne soin de soi, et d’abord de soi. Rappelez-vous, c’est indispensable, d’avoir de l’énergie et suffisamment d’énergie pour s’occuper des autres, donner aux autres, contribuer et prendre soin des autres.
La notion de « dividu »
Si nous revenons au livre « Compléter les Blancs » de Keiichiro Hirano, vous le connaissez si vous avez écouté cette halte en gare Osez lire, sinon je vous invite à l’écouter https://youtu.be/PSaee34Tlwc. Dans ce livre, j’ai découvert la notion de « dividu ». Or, souvent, nous parlons plutôt de nos facettes, de nos personnages que nous avons en nous, comme l’enfant intérieur (moi, j’ai déjà identifié la bonne élève, la perfectionniste).
Or, pour moi, si nous en prenions soin de ces « dividus », si nous les écoutions toutes et que nous les valorisions toutes, nous apprendrions à mieux travailler ensemble et nous serions dans une plus grande coopération. Pour moi, il y aurait moins de risques de burnout, d’épuisement, de tentative de suicide, et autres, puisque nous prendrions enfin soin de toutes nos facettes.
Nous n’aurions plus honte d’avoir des forces mais aussi des faiblesses.
La valorisation de toutes nos parties
J’aime me former, m’améliorer, aller plus loin dans ce que je veux et pas par esprit de compétition. Or, je me pose la question : est-ce qu’aujourd’hui, nous nous sommes posé la question de savoir comment nous fonctionnons avec tous ces personnages, ces dividus que nous avons en nous ? Et est-ce que nous autorisons tous ces aspects à être mis en valeur, même nos défauts ou nos émotions comme la colère, la paresse, … que nous n’aimons pas et surtout que les autres n’aiment pas ? Or, elles sont là, et si elles sont là, c’est qu’elles sont nécessaires. D’ailleurs, cela me fait penser au dessin animé Vice-Versa 2 avec l’anxiété (moi j’avoue, j’aimerais en avoir moins, et pourtant, elle est quand même là, en alerte, pour me permettre d’être vigilante).
Le plus difficile, comme toujours, c’est de trouver le bon équilibre. Or, pour moi, le bon équilibre peut passer par cette coopération.
Une métaphore du corps humain
Un peu comme nos organes dans notre corps, tous nos organes sont nécessaires, ont une utilité, même si certains paraissent inutiles ou peu importants. Je vous assure, ils sont tous utiles, et importants. D’ailleurs, quand je me suis fait des fractures aux orteils, et notamment le petit orteil, jusqu’à ce jour-là, je ne pensais pas qu’il avait vraiment une grande fonction. Et pourtant si ! Pour avoir une grande stabilité, une meilleure stabilité, même s’il est tout petit par rapport aux autres orteils, lui aussi il est important. De même quand je me suis fait opérer de l’appendicite, je me suis dit : à quoi il sert, on ferait mieux de l’enlever avant une crise. Or, cet appendice est là aussi pour quelque chose quand tout va bien. Et, dès qu’un organe ne fonctionne plus suffisamment, ou de manière optimale, comme il en a l’habitude, et si les autres ne viennent pas l’aider, ou n’arrivent plus à l’aider à un certain moment, c’est là que les ennuis commencent, que les maladies arrivent.
Comment coopérer en interne ?
Donc, comme avec notre corps, si nous en prenons soin car nous n’en avons qu’un et qu’il est très utile pour bouger, vivre, découvrir, lire, se déplacer, et autres, alors ne peut-on pas en faire de même avec toutes nos facettes, nos « dividus » que nous avons en nous ?
Dans les familles nombreuses aussi, la plupart du temps, elles mettent en place un système de coopération, où chacun a une place, une compétence mise en avant pour que cela fonctionne.
Suggestions
Voici ce que je vous propose :
- Regardez et prenez conscience de vos « dividus »
- Identifiez-les au fur et à mesure de leur apparition, ne cherchez pas une liste exhaustive
- Voyez quels sont les dividus ou facettes qui semblent ressortir le plus en vous
- Observez celles qui prennent beaucoup plus de place que les autres
- Ecoutez le vocabulaire qu’elles utilisent et les besoins qu’elles ont
- Apprenez à les valoriser et à toutes les valoriser surtout celles qui sont timides. Faites-leur des compliments car elles sont utiles, des alertes importantes, indispensables à votre bon fonctionnement.
- Puis voyez quel compromis vous pouvez trouver ou quelle coopération vous pouvez mettre en place et ce que vous pouvez déléguer aussi
Conclusion : Célébrez-vous !
Plus on se connaît, même si c’est utopique (c’est un challenge que d’aller vers plus de connaissances de soi, de mieux connaître ses forces et ses faiblesses), mieux c’est cf. Socrate « Connais-toi, toi-même ».
Et, le plus important : célébrez-vous ! Célébrez chaque pas que vous faites, chaque découverte que vous allez faire sur vous, chaque avancée avec de la gratitude pour toutes ces parties, surtout au début, car nous avons beaucoup de mal à valoriser nos faiblesses, nos défauts.
Un appel à la coopération
Comme toujours, j’ai besoin de vous, et c’est de la coopération aussi pour moi. J’ai besoin de vos réflexions, de vos idées, de vos théories.
Si vous connaissez des théories, des livres là-dessus, qui ont déjà parlé de cette coopération, osez le dire dans votre communauté ou en commentaire, en dessous de l’article. Osez partager, car c’est un enrichissement mutuel. Et pour moi, c’est un de mes moteurs. J’en ai besoin pour passer à l’action, pour évoluer, pour découvrir de nouvelles facettes de moi.
En attendant, je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel article.
Et, d’ici là, prenez soin de vous, et du temps pour vous !
PS : Si vous voulez écouter cet épisode ou le réécouter, vous le pouvez sur votre plateforme préférée (Apple podcast, Goodpods, Amazon music, Castbox, Spotify, Deezer, YouTube https://youtu.be/f5DrQe_anQE,…) en tapant Osez une autre voie. Bonne écoute.
PSS : transcription avec l’aide de l’IA