Bonjour les audacieuses,
Comment allez-vous, aujourd’hui ?
Et comme toujours, j’espère que bien, que vous prenez soin de vous, que vous continuez à vous chouchouter, à mieux vous connaître, à mieux gérer vos difficultés, vos problèmes du moment, vos émotions et autres afin de savoir d’où elles viennent, pourquoi elles viennent ou en tout cas une partie et à découvrir vos six besoins.
Et aujourd’hui, il y en a un nouveau.
Mais, comme d’habitude, nous allons commencer par prendre un temps pour soi. Je vous invite à monter dans mon slow train, à vous installer confortablement, à vous mettre dans votre bulle, dans votre endroit favori, à expirer afin de vraiment mettre l’intention que là c’est un moment pour vous, que vous laissez les tracas, la to do list et tous les problèmes, les pensées et autres pendant un temps, pendant ce temps pour vous, que vous y reviendrez après mais là c’est un moment pour vous. Je vous laisse encore prendre une ou deux respirations et c’est parti pour l’épisode d’aujourd’hui.
Un épisode particulier car c’est un besoin qui me tient à coeur, celui de la contribution.
Et pour celui-ci, je vous propose d’oser être vous, de prendre soin de vous pour contribuer autour de vous.
Cet épisode est, comme d’habitude, mon point de vue, ma vision des choses à partir de mon expérience personnelle. Je vais encore vous relater mes expériences, ma façon dont j’ai vécu les choses et comment j’en suis arrivée aujourd’hui pour ce besoin de contribution à oser prendre soin de moi et également à ne pas ou plus tomber dans le syndrome du sauveur. Je ne vais pas vous expliquer en quoi il consiste, vous trouverez des informations dans des livres, des podcasts et autres bien plus qualifiés que moi pour vous expliquer ce syndrome.
Avant, je vous rappelle les quatre besoins principaux, de base que nous avons vu : le besoin de certitude avec nos croyances, le besoin d’incertitude car nous avons besoin de défi, de nouveautés, puis le besoin d’amour et de connexion, car nous sommes des êtres humains, nous vivons en groupe et parce que depuis toutes petites nous dépendons de nos parents, grands-parents ou entourage pour pouvoir grandir et enfin le besoin de reconnaissance. A partir de ces quatre besoins, vous allez voir pourquoi ils sont à la base avec le besoin de contribution, ce cinquième besoin.
Mon expérience avec le syndrome du sauveur
Depuis toute petite, inconsciemment, et je suis sûre que pour certaines vous vous y reconnaîtrez, j’avais ce syndrome de la sauveuse.
Je pensais que simplement par ma volonté, en mettant toutes mes forces, toute mon énergie, toutes mes certitudes dans ce que je faisais, j’allais pouvoir changer les choses et déjà changé ma maman. Ma maman qui était bipolaire mais qui n’avait pas été encore diagnostiquée bipolaire, qui était simplement traitée pour de la dépression et que j’avais envie de voir heureuse avec le sourire de façon constante. Puis cela a continué dans les entreprises où j’étais et encore plus, dans les périodes où j’ai travaillé dans l’audit, la qualité, l’amélioration continue (et là je sens que certaines sont en train de se crisper à ces mots). Oui je sais, c’est d’ailleurs bien la difficulté, beaucoup de personnes qui entendent le mot qualité, se figent ou se disent oh non car cela veut dire changer leurs habitudes, améliorer les choses, leur rendre la vie plus facile mais ils ne le voient pas de cette manière. Pour eux, c’était souvent, du fait de mauvaises expériences qu’ils avaient vécues auparavant, synonyme de beaucoup de travail inutile, de désillusion à la fin, un gaspillage de temps et d’argent, … Et en plus, je n’étais pas forcément soutenue dans cette démarche qui était pourtant celle de l’entreprise. Donc, cela ne me facilitait pas la vie. Et pourtant, comme moi j’y croyais dur comme fer, je passais des heures à essayer d’expliquer, de convaincre, de montrer, de tester, d’expérimenter ce que cela pouvait vraiment apporter et tout cela faisait que je m’épuisais. Or, je ne m’en rendais pas compte car j’ai cette chance de faire partie d’un profil de générateur manifesteur avec une énergie relativement stable, constante et qui se régénère assez facilement, assez rapidement, ce qui fait que je continuais, je continuais, je continuais car je voulais absolument bien faire, je voulais arriver à prouver que oui c’était une bonne solution, une bonne chose.
Et finalement, ce n’est que beaucoup plus tard, que j’ai lu et découvert ce que c’était ce syndrome du sauveur. Et, effectivement, je me suis totalement reconnue dans ce syndrome. Sauf que même si j’en avais pris en conscience, que j’en avais vu tous les effets négatifs sur moi, ce n’était pas encore suffisant car ce n’était que de petites baisses d’énergie, des coups de mou, etc. Et, je pensais vraiment y arriver donc ce n’était pas encore suffisant et flagrant pour me montrer qu’il y avait vraiment quelque chose à revoir pour moi. J’ai donc persisté, j’ai continué et même si j’ai beaucoup lu pour essayer de mieux comprendre comment je fonctionnais, comment je pouvais faire autrement, c’était plus fort que moi, cela me rattrapait constamment et même dans mes relations. Je ne m’en rendais pas compte de suite car j’étais toujours dans le bien faire, vouloir aider, donner une chance, j’étais constamment dans cette habitude de la sauveuse. Et, ce n’est que plus tard que je me rendais compte ou parce qu’on me le disait, (parce que des personnes osaient me dire) que j’étais de nouveau dans cette habitude et ce syndrome de la sauveuse. Et c’est surtout avec le burnout de 2020 et grâce au coaching que j’ai enfin pu comprendre qu’elle était ma logique, mon mécanisme, mes réflexes. Rappelez-vous l’épisode sur le livre sur le pouvoir des habitudes (Episode n°25 livre le pouvoir des habitudes https://youtu.be/kVWYzPK7Vd8).
Grâce au coaching, j’ai pu mettre en évidence toutes ou une grande partie de mes peurs sous-jacentes qui étaient liées à ce syndrome du sauveur. Pour moi, il y avait la peur de ne pas être aimé, donc besoin d’amour et de connexion, la peur de ne pas être parfaite, de ne pas correspondre à ce que les autres attendaient, besoin de reconnaissance, la peur que les personnes se lassent, m’abandonnent, me délaissent, le besoin de certitude. Donc oui, tout cela m’a pris du temps. Et avec le burnout de 2020, cela m’a obligé à vraiment tout repenser, tout revoir sur ma façon de faire.
Grâce à mon corps, qui a pris les choses en main, qui a dit stop parce que j’étais incapable de moi-même d’y arriver, de changer les choses. Cela n’a pas été simple, ce n’est pas, parce que j’ai eu le déclic que hop ça y est, je n’ai plus ce syndrome du sauveur, non, mais les choses ont changé, j’ai pris conscience qu’il fallait que je prenne d’abord soin de moi, qu’il fallait enfin que je m’occupe de moi, de mon sommeil, de mon corps, de bien m’alimenter, me réhydrater = qui sont les principes de base et donc une grande thématique de ce podcast : de prendre soin de vous.
Osez être vous et prendre soin de vous pour contribuer ou continuer à aider autour de vous + 1 question
Et, si justement vous n’en avez pas l’habitude, que c’est toujours les autres qui passent en premier, (si c’est juste un besoin de temps en temps, de simplement aider les autres, offrir un coup de main, alors tout va bien, vous comblez correctement votre besoin de contribution), que vous êtes plutôt, dans mon cas, que ce besoin est très très fort, très très présent et inconscient, alors selon moi, il est temps que vous aussi vous vous preniez en main et que vous preniez enfin le temps de vous en occuper et surtout de vous occuper de vous. Quand j’ai commencé, c’était obligatoire, je n’avais pas le choix, après mon burn out, de prendre enfin du temps pour moi, de commencer à retrouver un bon sommeil, de bien ou mieux m’alimenter, de vraiment m’occuper de mon corps et d’enfin l’écouter, puisque comme je suis générateur manifesteur, c’est par mon corps, par mon sacral plus exactement (cf Episodes 11 et 12 sur le Design humain avec Aline Maurer https://youtu.be/MqLfXBgIMcM ou https://youtu.be/o41higA4FPg), que je peux savoir ce qui est juste ou pas pour moi. Il était enfin temps que je m’y reconnecte. Et, avec le magnétisme, cela a été facilité, cela m’a permis et obligé en même temps de vraiment m’occuper de moi . C’est ainsi que j’ai pris conscience que grâce au magnétisme, puis au coaching et au biblio coaching, (la bibliothérapie avec le coaching),que je pouvais toujours m’occuper des autres, toujours aider les autres, en sachant, (et je me le répète assez régulièrement), que oui, je pouvais aider les personnes mais que je ne pouvais pas toutes les aider et surtout que je ne pouvais pas les sauver (car je ne peux pas sauver quelqu’un qui ne veut pas être sauvé et qui ne veut pas changer).
Et, à partir de là, même si cela me touche énormément, comme le cas de ma maman ou d’autres personnes proches de moi, c’est d’abord respecter leurs choix car c’est leur choix de ne pas vouloir essayer, tenter pour des raisons qui leur sont propres. Et, c’est ainsi que j’ai commencé à ressentir moins de pression parce que je travaillais aussi sur mon perfectionnisme, (car c’est pareil, la perfection n’existe absolument pas). A partir de là, à force d’y travaillé et avec le coaching que je pratique pour moi aussi, cela me permet d’être beaucoup plus vigilante et de pouvoir me détacher plus facilement de toutes mes peurs pour pouvoir offrir mon aide avec le cœur. Et cette fois-ci vraiment avec le cœur, sans aucune peur en dessous, pour vraiment aider, contribuer, changer à ma façon les choses, dans la mesure de mes moyens, et même si c’est peu, c’est toujours mieux que rien. Et, c’est vraiment une satisfaction depuis, c’est même un soulagement, car j’ai beaucoup moins de pression dont je n’avais pas conscience, cette pression que j’avais sur les épaules, dans le dos et que je n’ai plus, ou en tout cas, beaucoup moins. En plus, à chaque fois, je fête mes victoires, dès que je fais vraiment attention à ne plus retomber dans ce syndrome du sauveur, que je fais avec plaisir, que j’aide les autres, même des amis, via des coups de cœur, des livres que j’ai aimés, ou qui peuvent les intéresser, les aider sur leurs problématiques du moment, ou en gardant ma filleule, …. Donc, de simples contributions sont aussi importantes que les grandes contributions que l’on peut faire en donnant de l’argent à des associations, en œuvrant dans de grandes associations ou autres. Un simple coup de main, un sourire qui vient vraiment du cœur, qui est naturel et authentique, cela, vous verrez, vous fait du bien et répond ainsi à votre besoin de contribution. Rappelez-vous, dès le début, je vous le disais, tous ces besoins fonctionnent ensemble. Plus nous arrivons à les alimenter, nous en préoccuper, les nourrir suffisamment et selon les proportions, les pourcentages dont ils ont besoin, plus c’est simple pour soi, c’est beaucoup moins énergivore. En tout cas, moi, c’est comme cela que je le ressens car je ressens vraiment cette légèreté, cette fluidité, depuis que je prends d’abord soin de moi pour vraiment bien me ressourcer, être vraiment dans la meilleure disponibilité, pour faire ensuite mes séances de magnétisme ou de coaching ou pour d’autres choses qui me tiennent à cœur, soit par des dons, des coups de main, des partages, sans aucune peur, ou le moins de peur possible, et vraiment avec le cœur, le plaisir et l’envie de faire plaisir tout en me faisant plaisir aussi. Et, c’est cela qui est le plus important, prenez ou reprenez du plaisir à faire les choses, à contribuer, sans vous oublier, car c’est le risque, quand le besoin de contribution est très important, l’on s’oublie. Or, cela peut avoir de très fortes répercussions sur les autres, puisque cela peut amener à des regrets, des problèmes avec vos enfants, qui vont vous dire qu’ils ne comptent pas, que vous ne vous intéressez plus à eux, que ce sont les autres qui sont plus importants ; cela peut être aussi un divorce parce que votre femme en a marre que vous passiez tout votre temps auprès des autres ou dans le travail, bref, vous l’aurez compris, c’est important que vous puissiez vous rendre compte que ce n’est pas en essayant d’être parfait, d’atteindre le Graal en vous focalisant sur les autres, que vous allez vous faire du bien à vous. Rappelez-vous, c’est en vous faisant d’abord du bien, en prenant soin de vous, en vous comblant d’abord, que vous allez pouvoir aider les autres et trouver l’équilibre au niveau des contributions entre vous et les autres car si vous êtes complètement épuisée, démoralisée, que vous n’avez plus votre famille en soutien, vous n’aurez plus la même envie, le même plaisir à aider les autres.
Voilà, j’espère que cet épisode vous aura plu, même si ce n’est que ma version / vision des choses.
Ce besoin de contribution, c’est vraiment mon chouchou, celui qui m’a vraiment beaucoup parlée et donnée du travail avec ce syndrome du sauveur, « son défaut absolu », en tout cas, vers lequel il vaut mieux éviter d’aller, et que j’aimerais que vous évitiez, comme moi je l’ai fait : burnout, si vous le pouvez. C’est l’intention de cet épisode de faire en sorte que vous ne tombiez pas dans les travers, comme moi j’y suis tombée, ou en tout cas, si vous êtes dedans, de savoir comment en ressortir car je vous confirme, vous pouvez en ressortir, et vous verrez, si moi j’y suis arrivée, vous aussi. Et puis, c’est vraiment fabuleux de pouvoir retrouver ce plaisir ensuite de pouvoir faire les choses pour les autres tout en ayant cette satisfaction de se sentir bien, sans aucune pression, de sentir cette légèreté, cette double satisfaction, quand les autres sont aussi satisfaits, heureux, contents, … de votre venue, de votre partage, de votre contribution, de votre coup de main.
Donc, continuez à contribuer en prenant soin de vous, en étant vous-même avec vos qualités, comme avec vos défauts, soyez vraiment naturelles. Et, vous verrez, vous y gagnerez en énergie.
Et, j’ai 1 question en lien avec le Design humain, si vous avez vous aussi la ligne 5 dans votre profil, avez vous aussi ce syndrome de la sauveuse ? Cela m’intéresse vraiment d’avoir votre retour et je serai ravie d’en discuter avec vous.
Très belle journée, magnifique week-end.
PS : Si vous voulez écouter cet épisode ou le réécouter, vous le pouvez sur votre plateforme préférée (Apple podcast, Goodpods, Amazon music, Castbox, Spotify, Deezer, YouTube https://youtu.be/oZDZh63PxQY…) en tapant Osez une autre voie. Bonne écoute.