Bonjour les audacieuses,
Comment allez-vous aujourd’hui ?
J’espère que, peu à peu, ces besoins deviennent un peu plus familiers, en tout cas, que vous commencez à les appréhender.
Et, aujourd’hui, ce ne sera pas un complément sur le besoin de contribution car je n’avais pas d’intuition ni de livres à vous proposer pour vous compléter ce besoin.
Donc, nous allons aborder le dernier besoin, le besoin d’apprendre.
Mais avant tout, comme toujours, je vais vous laisser le temps de vous installer confortablement dans mon slow train afin que vous puissiez vous détendre, vous installer dans votre fauteuil, votre bulle, peu importe, afin de vraiment prendre ce temps pour vous, d’écouter ce nouveau besoin, de voir ce qui résonne en vous, si c’est un besoin qui est important chez vous et comment vous pouvez le combler, comment vous pouvez en prendre soin pour, comme toujours, prendre soin de vous. Expirez, pour faire le vide au maximum dans votre corps, dans votre tête puis prenez quelques respirations à votre rythme, vérifiez que votre posture est agréable, que vous êtes bien installées et nous allons commencer l’épisode du jour.
Soyez curieuse et lancez-vous, même si vous ne savez pas tout
Comme toujours, attention aux excès, est l’inconvénient de cette soif d’apprendre, c’est de ne pas se lancer, de ne pas oser sauter le pas, de ne pas faire le premier pas.
Et, aujourd’hui c’est vraiment sous cet angle-là, que je voulais aborder ce besoin d’apprendre, d’oser être curieuse tout en se lançant, en évitant la procrastination, en évitant que les formations viennent freiner votre audace de vous lancer dans un projet, dans un nouveau métier ou … car même si vous n’êtes pas encore une experte, que vous ne maîtrisez pas suffisamment tout le sujet, est-ce que vous devez vous cacher et attendre ? Non, expérimentez, pratiquez, testez,…
Et, pour vous illustrer ce besoin, je vais prendre un exemple personnel. Comme tout le monde depuis petite, je suis allée à l’école. Or, je n’étais pas très bonne élève, ni très à l’aise, même si j’aimais apprendre certaines choses et que j’avais mes préférences. Et, cela dépendait aussi beaucoup du professeur, s’il était ou non très pédagogue. Je me souviens d’un professeur, en particulier, en histoire, qui m’a marquée, car il savait nous faire vivre l’histoire, les moments importants de notre histoire française et à chaque fois que nous sortions de son cours, j’avais et pas que moi, nous avions l’impression que nous savions déjà notre leçon. Effectivement, j’avais beaucoup moins de difficultés à apprendre avec lui et c’était sûrement aussi une matière que j’aimais puisque j’ai toujours été très curieuse de l’histoire, de comment cela s’était passé, ce qui s’était vraiment passé. Et, grâce à ce professeur, c’était vraiment beaucoup plus facile. Puis, peu à peu, je me suis mise à étudier aussi pour l’entreprise, soit pour apprendre un nouveau métier, le vocabulaire spécifique à l’entreprise, comme quand je suis partie en Espagne, apprendre en espagnol tout le vocabulaire spécifique à l’entreprise que je connaissais déjà en français et un peu en anglais.
Bref, j’ai été comme tout le monde formée et je continuais à me former. Mais je ne passais pas non plus ma vie à me former, même si j’étais souvent volontaire ou prête à me former dès que j’en avais l’occasion. Puis, lors de mon dernier poste, quand on m’a demandé, même pas un mois après avoir pris ce poste, alors que je venais juste d’être formée sur la théorie et des textes juridiques, de former de nouvelles personnes sur ces sujets avec notamment des fichiers que je commençais à peine à découvrir, je ne me suis pas sentie du tout à l’aise ni prête. Il y avait le PowerPoint préparé par la personne qui m’avait précédée et que je pouvais lire, mais j’estimais que ce n’était pas suffisant puisque j’allais devoir expliquer à des opérationnels pourquoi ces fichiers étaient utiles pour eux, comment les utiliser pour gagner du temps et trouver ce qu’ils cherchaient. Or, pour avoir été opérationnelle, je savais qu’ils auraient des questions concrètes et que la théorie sans la pratique ne leur serait pas utile. Donc, j’ai demandé à ce qu’on me laisse un peu plus de temps pour vraiment tester, expérimenter, utiliser tous les fichiers concernés et voir un maximum tous les angles (même si ce n’est jamais possible, attention au syndrome de la perfectionniste qui peut revenir), car je voulais découvrir le plus possible tout le sujet sous différents angles avant de former les autres. Et effectivement, bien m’en a appris car dès le premier jour de cette formation, j’ai eu des questions concrètes auxquelles j’ai pu répondre. Et, même si j’avais autant le trac que ceux qui devaient apprendre et retenir les choses de cette formation, au final, tout s’est bien passé car j’avais répété et surtout j’avais beaucoup utilisé les fichiers dont j’allais leur parler. Et, même s’il y avait quelques hésitations, que je devais revoir mes notes parfois, je connaissais mon sujet. Puis, peu à peu, je me suis détendue et j’ai écouté leurs retours, leurs questions. Et, plus je la répétais, plus je la maîtrisais (la connaissance sans l’expérience, la pratique n’est pas suffisante). Je suis très fière aujourd’hui de cette expérience car j’ai réussi à m’écouter puis à oser sauter le pas pour transmettre à mon tour. Rappelez-vous, vous ne serez jamais parfaite, vous ne saurez jamais toutes les réponses mais le plus important, pour moi, c’est d’avoir pris le temps de bien cerner le sujet, les besoins des personnes, savoir ce dont ils avaient besoin, pourquoi ils en avaient besoin, ce qu’ils allaient en faire, ce qu’ils pouvaient en faire. Et, même si nous avons le trac, même si nous ne nous sentons pas complètement sereine ni sûre à 100%, lancez-vous, faites-le, commencez par un test en petit comité puis vous verrez ce qu’il faut améliorer, ajuster car c’est en pratiquant comme je vous le disais, que l’on devient vraiment un meilleur formateur ou autre.
Si nous ne le faisons jamais, si nous nous cachons toujours derrière la formation, le manque d’expérience ou autres, c’est dommage car nous perdons l’occasion d’essayer, de voir vraiment ce que nous avons retenu, compris, de transmettre à notre tour,… et c’est aussi une façon de procrastiner. Alors, oui, il y aura peut-être des manques, des trous mais vous pouvez toujours chercher les informations manquantes, rajouter des éléments. D’ailleurs, pour cette formation, avec certains qui étaient plus expérimentés que moi dans l’utilisation des fichiers ou des sujets, je leur disais que je ne savais pas et que j’allais me renseigner ou vérifier le point sur lequel je n’avais pas encore de réponse et je le faisais. Donc, rien n’est figé, on peut toujours affiner, ajuster, compléter par rapport à un besoin spécifique, à une nouvelle question,…
Et, transmettre, c’est aussi apprendre, ce que l’on oublie parfois, car c’est partager une expérience et apprendre de l’autre. Nous continuons d’apprendre tous les jours.
D’ailleurs, je le vois bien en coaching, même si j’ai les méthodes, la technique et autres, le partage avec mes clientes est une source d’apprentissage, j’apprends encore avec l’autre grâce à l’autre, c’est toujours enrichissant.
Apprenez, variez les formations, les points de vues, exploitez tout votre potentiel et vos sens
Et, c’est le deuxième point que je voulais aborder avec ce besoin d’apprendre, surtout si vous l’avez comme chez moi de façon très importante, que vous sentez que vous êtes souvent appelées à vous former, à toujours vouloir en savoir plus, pensez que vous pouvez apprendre de façons différentes, ne vous isolez pas, ne vous laissez pas enfermer par les livres, par une façon de voir, pensez à rester connectées avec les autres, à changer vos points de vue avec d’autres personnes car elles peuvent vous donner de nouvelles certitudes. Par exemple, moi, dans prendre soin de moi, au début, je me sentais seule parce que c’était quelque chose de nouveau et j’avais personne dans mon entourage pour m’aider. Je me sentais seule, après ma décision suite à mon burnout, je culpabilisais, je me sentais égoïste. Or, peu à peu, des livres sont venus, j’ai écouté des personnes qui elles aussi revendiquaient ce point de vue et je me suis sentie moins seule et plus sûre, aussi via mes expériences. Donc, cela peut être soit un point de vue qui peut vous aider à passer le cap, à changer de certitude ou au contraire, à réfléchir aux certitudes que vous avez et de voir si elles sont toujours utiles, toujours bonnes pour vous à cet instant précis. Et, cela peut aussi vous amener à découvrir d’autres façons de voir, même si vous n’y adhérez pas, même si ce n’est pas adapté pour vous, cela vous permet d’avoir une ouverture, d’élargir votre connaissance que je trouve, pour moi, toujours très intéressante.
Et si, quand vous étiez petite, on vous critiquait, on vous disait arrête, il y a d’autres choses à faire, non, c’est une très belle qualité, continuez à la développer, à la chérir, amusez-vous, profitez bien de ce besoin et surtout comme toujours, prenez en soin.
Soyez curieuse pour justement découvrir comment prendre soin de vous, encore plus de vous pour, comme je vous le disais dans l’épisode précédent, contribuer autour de vous et faire du bien autour de vous.
1h30 de curiosité par jour selon Florence Servan Schrebeir
Faites-vous confiance et rappelez-vous que vous pouvez être curieuse car comme le disait Florence Servan Schreiber lors d’une conférence il y a peu, vous pouvez y consacrer jusqu’à une heure trente par jour.
Attention, cependant, pour ceux qui ne sont pas dans cette curiosité aussi intense, voyez cela comme un objectif sur le long terme, sans aucune obligation. Moi, je ne me le suis pas imposé et pourtant je suis très curieuse. Par contre, j’ai trouvé très intéressant ce timing et cela m’a permis de prendre du temps pour noter ce que je faisais, tout ce que je pouvais relier à la curiosité.
En effet, être curieuse, ce n’est pas forcément que se former, passer des heures en formation, en présentiel ou en ligne, cela peut être simplement lors d’une conversation avec une amie ou des amis, découvrir un nouveau métier, une expérience qui leur est arrivée, écouter une information qu’ils vous transmettent et vous en souvenir le moment venu. Moi, vous le savez, souvent en discutant avec une personne, j’apprends toujours quelque chose, cela me donne une nouvelle idée, je peux avoir un déclic sur un sujet qui tournait en rond dans ma tête, …. Cela peut être aussi via mes lectures dont je suis friande et où je trouve aussi beaucoup d’idées, d’informations, cela peut être aussi lors de mes voyages ou weekend en France dans une nouvelle ville ou non car c’est toujours l’occasion de découvrir la ville autrement via une visite, un événement particulier, …
Conclusion et question
Voilà, j’espère que comme toujours cet épisode et cette découverte de ce sixième besoin vous aidera et vous permettra de connaître aussi les excès à éviter et de pouvoir en profiter un maximum.
J’ai également 1 question à vous poser en lien avec le Design humain (et pour celles qui n’auraient pas écouté ou qui ne sauraient pas de quoi je parle, le Design humain c’est une autre façon de mieux se connaître et j’ai deux épisodes (cf épisodes 11 https://youtu.be/MqLfXBgIMcM et 12 https://youtu.be/o41higA4FPg) à vous proposer que j’ai fait avec Aline Maurer, une experte en Design humain et qui nous a expliqué en quoi cela consistait, quels étaient les différents types en Design humain ainsi que nos profils),
si vous avez la ligne 1 comme moi dans votre profil, avez vous aussi cette soif d’apprendre, de croître et de grandir vos connaissances ?
Depuis 4 ans, depuis mon burnout, je me suis beaucoup plus formée, surtout en tant qu’auto-entrepreneuse, ce besoin est peut-être ressorti encore plus. J’ai, donc, dépensé au moins 30 000 euros, notamment pour ma formation en coaching holistique, pour le magnétisme et tout ce qui est complémentaire avec le magnétisme et enfin mes coachings personnels. Je sais que c’est une somme énorme, que certaines ne mettront jamais cette somme dans des dépenses de formation car nous n’avons pas toutes besoin de le remplir et de le combler autant ni d’estimer que toutes ces formations étaient nécessaires autant que moi. Pour certaines, ces sommes ou qu’une partie serviront à un autre besoin qui est beaucoup plus à combler que celui d’apprendre.
Mais, moi, je pense que pour celui-ci, j’ai enfin réussi à trouver l’équilibre via différentes formations (ma nouvelle activité m’a amenée à me former sur de nouveaux sujets). Et grâce au Design humain, j’ai moins de culpabilité à me lancer dans les formations car je sais maintenant que cela fait partie de moi et que c’est important pour moi tout en me rappelant que je ne dois pas tomber dans son travers, ne pas procrastiner, ne pas trouver des excuses comme « je ne suis pas assez formée, que je n’en sais pas assez,… » Et, même si c’est encore ou parfois difficile parce qu’en tant que magnétiseuse, j’ai commencé tard par rapport à d’autres, je me rappelle que le nombre d’années ne fait pas tout, il y a aussi la façon dont je vais le faire, le faire en étant bien ressourcée, en respectant les règles de base, en le faisant dans les meilleures conditions, toujours avec le cœur et aussi et surtout en pratiquant tout le temps et dès que je le peux. Pour le coaching, c’est pareil, je suis une jeune coach holistique et pourtant pendant deux ans avec tous les entraînements que j’ai fait en même temps que je me formais, que je pratiquais sur moi et sur des volontaires, cela m’a permis de vraiment prendre de l’assurance, de voir que peu à peu entre mes premiers coachings que je faisais et ceux d’aujourd’hui, il y avait vraiment une différence. Et, même si j’ai encore ou que j’aurais toujours un peu le trac, comme le disait quelqu’un qui m’a formée, c’est bon car ainsi je vais donner le meilleur de moi-même et rester concentrée pour faire en sorte que la personne ressorte avec ce dont elle a besoin, ce qui lui correspond à ce moment-là.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui et cet épisode. Je vous souhaite de belles réflexions, analyses et beaucoup de curiosité.
Magnifique journée, magnifique week-end et je vous dis à la semaine prochaine !
PS : Si vous voulez écouter cet épisode ou le réécouter, vous le pouvez sur votre plateforme préférée (Apple podcast, Goodpods, Amazon music, Castbox, Spotify, Deezer, YouTube https://youtu.be/Osuco6DIUjU,…) en tapant Osez une autre voie. Bonne écoute.