Foutez-vous la paix cf livre de Fabrice Midal

C’est un des livres, de par son langage choc, de son titre vraiment particulier avec « Foutez-vous la paix » qui moi m’a marquée, m’a inspirée et m’a fait du bien pour ne plus être ultra-perfectionniste, ne plus être ultra-organisée pour effectivement commencer à me respecter, à écouter mes besoins et mes envies.
Alors, par moments : je me rappelle que je dois « me foutre la paix », accepter que j’ai envie de rien faire, que je n’arrive plus à faire mes rituels ou que ce n’est pas le moment pour les faire.
Et, si je vous en parle c’est parce que c’est ce qui m’est arrivée cet été alors que j’avais décidé de partir beaucoup plus tôt en vacances par rapport aux autres années et que ce n’étaient pas vraiment des vacances car c’était surtout m’éloigner de Paris, pour travailler tout en profitant en même temps de ces nouveaux lieux de vie pour m’inspirer et trouver de nouvelles idées. Or, profiter de l’environnement dans lequel j’étais m’a donnée envie de profiter pleinement de cette chance, de cet environnement magnifique où il y avait plein de choses à voir, à visiter, pour marcher et me laisser inspirer par ces paysages et ces levés de soleil, de ce temps magnifique sans canicule.

Et finalement, je me suis laissée porter, sans penser ni cogiter à la rentrée ou à préparer mes podcasts pour rester en avance. D’ailleurs, cet épisode, je suis ravie de vous l’enregistrer pratiquement au moment où vous allez l’écouter car j’avais besoin de finalement faire une vraie pause même si je prends soin de moi que c’est devenu un impératif comme de commencer à vivre vraiment depuis mon burn out. C’était un temps pour moi, pour profiter de ces vacances même si j’en avais déjà pris en mai une semaine et une semaine aussi début juillet. Là, c’était un moment de pause, d’intégration, de bilan de mi-année et de bilan de tous mes coachings hebdomadaires, de prendre conscience de l’avancée que j’avais fait sur moi et sur le podcast car même si au début, cela a été difficile, qu’il y a eu des imprévus, des déboires et autres, que cela m’avais mise vraiment dans une zone inconfortable et créé des peurs, je ne suis plus dans ce cas-là. Donc, même si je n’ai plus cette avance qui est très confortable et qui est conseillée, je préfère prendre du temps pour moi quand il est là, quand je suis dans un environnement idéal pour moi. En plus, comme tout le monde j’ai besoin de vacances et par moments, j’ai besoin de faire aussi une pause dans mes rituels.

J’ai vraiment senti, alors que je faisais sans difficulté le matin des exercices, des postures et autres, que cette fois-ci, je n’y arrivais pas et plus et cela a même débuté un peu avant mes vacances. Or, j’avais trouvé de nouvelles postures que j’avais très envie de tester et de voir ce qu’elles allaient m’apporter ou changer. Et quand j’ai compris que c’était impossible, heureusement, je me suis rappelée de ce mantra de Fabrice Midal avec « Foutez-vous la paix ». Donc, oui : Osez être vous-même, accepter vos imperfections, vos nouvelles envies, voire même des envies de rien faire et foutez-vous vraiement la paix.

Cette phrase m’a vraiment beaucoup aidée à prendre du recul ou de la hauteur. La lecture de ce livre m’a beaucoup aidée aussi à ne plus culpabiliser. Donc, si vous ne le connaissez pas, je vous invite à l’emprunter, à le lire, à l’écouter, que sais-je, car cela peut être pour vous aussi l’occasion de prendre conscience de tous vos tic-toc et que pour une fois, si vous n’êtes plus dans cette ultra-perfection, que vous n’êtes plus parfaite, ultra-organisée pendant vos vacances, alors comme dirait Fabrice Midal, cessez de culpabiliser, cessez de faire comme les autres, pour les autres et de vous comparer sans cesse. Et, prenez plutôt du temps pour vous, prenez le temps de voir ce que vous avez envie de faire, et de prendre conscience que les vacances sont des moments aussi pour totalement changer ses habitudes, pour vraiment se faire du bien, se mettre au repos, faire un bilan si cela vient sans s’imposer quoi que ce soit, pour justement ne plus avoir forcément un planning ultra-organisé comme le reste de l’année.