Bonjour chères audacieuses,

J’espère que vous allez bien.

Depuis la semaine dernière, j’espère que vous avez pu découvrir des certitudes qui vous aident au quotidien (que cela soit sur le sommeil ou sur la santé comme mes deux exemples personnels), qui vous rassurent, dont vous avez besoin pour vous sentir en sécurité. Et sinon, peu à peu, cela va venir en y réfléchissant, en laissant infuser car certaines certitudes sont assez faciles à remarquées, d’autres sont bien cachées car elles sont tellement des vérités, elles font tellement partie de vous que vous ne vous en rendez plus compte.

Besoin d'incertitude ou de changement ou de nouveauté ou d'aventure

Et aujourd’hui, je vais vous parler d’un nouveau besoin, celui de l’incertitude ou du changement ou de la nouveauté. C’est pour cela que je l’appelle : Osez le changement, la nouveauté, l’aventure pour combler ce besoin d’incertitude.
Et oui, nous avons une part de yin et de yang (blanc/noir) en nous. Donc, nous avons aussi ces deux besoins à combler qui son à l’opposé : le besoin de certitude que nous avons vu précédement et le besoin d’incertitude que nous allons voir aujourd’hui.

Je sais, le changement fait peur et il fait peur à tout le monde car notre instinct de survie nous protège face à l’inconnu, à tout changement, toute nouveauté car pour lui, c’est un risque, un danger. Or son rôle est de nous alerter mais souvent cela peut nous figer, nous paralyser et nous amener au statu quo.


Et Fabrice Midal dans son livre La théorie du bourgeon. Une philosophie anti-découragement, que je viens de finir de lire, il en parle et il y fait bien allusion justement. Nous avons tous notre bourgeon, cet élan de vie qui peut être parfois recroquevillé, contracté lorsque justement nous restons figé, paralysé, à ruminer, à ressasser ou à nous plaindre car nous oublions pendant ce temps de faire un petit pas de côté pour revivre, pour permettre à ce bourgeon d’éclore, de reprendre vie, d’enfin s’épanouir.

Et c’est ce que je vous propose avec ce besoin d’incertitude car oui, même si cela nous fait peur, nous en avons toutes et tous besoin. Et, vous verrez, en tout cas moi je l’ai vraiment expérimenté, plus nous expérimentons le changement, plus nous osons aller vers la nouveauté, vers l’inconnu, plus cela devient facile, même si à chaque fois il restera des doutes et des craintes. Et je ne vous parle pas des imprévus qui souvent nous paralysent et nous demande un effort supplémentaire. Non, je vous parle des changements que vous pouvez vous-même amener dans votre vie, même un tout petit peu, avec la politique des petits pas, un pas après l’autre car cela nous permet d’un peu mieux faire face à ces changements et à ces incertitudes de la vie.

Voilà pourquoi ce besoin d’incertitude est aussi à prendre en compte et à ne pas laisser de côté pour éviter cette peur, ce danger qui nous paralyse. Respirez plutôt, si votre respiration se bloque, se crispe ; prenez de longues respirations pour vous détendre ; méditez ou posez vous et essayez de méditer avec cette peur afin de voir quel est son message. Y a t-il vraiment un danger pour vous ou est-ce plutôt une projection, une crainte face à cette nouveauté, ce défi que vous n’avez pas encore expérimenté ou pas suffisamment fait. D’ailleurs, n’avez vous pas déjà vécu des situations similaires qui pourraient vous rassurer, faire redescendre cette pression, cette angoisse ? Voilà continuez de respirer, concentrez vous sur votre respiration pour que le calme et la clarté reviennent en vous.

Quand vous le voulez, continuons et rappelez vous aussi que ce besoin d’incertitude, c’est comme le besoin de certitude, nous avons toutes des niveaux différents car certaines vont plutôt préférer la routine alors que d’autres, à l’opposé, vont préférer et rechercher l’adrénaline. Donc soyez sans jugement ni comparaison, car c’est différent d’une personne à l’autre en fonction de nos vécus, de nos expériences. Mais comme tout cela, peut se travailler et s’accroître et le but n’est pas de passer de casanière, de la routine à l’adrénaline tous les jours, sauf si cela devient votre plaisir, votre kiff. Non, le but c’est de savoir, de prendre conscience de ce que vous faites déjà dans votre quotidien (tous les jours ou au moins une fois par une semaine, sur un mois et sur l’année) et de voir s’il est comblé, si cela vous suffit et sinon comment vous pouvez en distiler un tout petit peu, au fur et à mesure des jours, des mois qui vont passer, à votre rythme pour aller vers un peu plus de nouveauté, de changement, d’aventure.

En plus, vous le verrez avec mon exemple, dès que l’on remplit un besoin, nous pouvons remplir un autre en même temps ce qui permet ainsi de pouvoir remplir à peu près tous nos besoins facilement puisqu’en en comblant un, nous pouvons souvent en combler un deuxième voire un troisième en même temps.

Dédicace à mon père et ce que j'en ai retiré de cette philosophie du changement

Cet épisode, c’est aussi une dédicace à mon père, car depuis toute petite, il nous a appris, à moi et à ma soeur, à nous habituer aux changements, car pour lui, il le savait, il en était convaincu, c’était fini d’avoir le même job pendant 40 ans et donc il voulait nous préparer au mieux à ces changements. Et, plus l’on commence de bonne heure, plus ce besoin de changement se distile en nous petit à petit, ce qui nous permet plus grande de pouvoir s’y préparer et parfois pleinement en profiter. En tout cas, ce fut mon expérience et je l’en remercie aujourd’hui encore pour cet apprentissage.

Certes, au début, c’était dur, surtout toute petite, quand il fallait changer régulièrement d’école, soit parce qu’il y avait eu une mutation, soit parce qu’il décidait que cela faisait déjà trois ans que nous étions dans la même école. C’était toujours un peu difficile de quitter les copines, les amies, puis de s’en faire de nouvelles, mais finalement, aujourd’hui, je m’aperçois que c’était très bien, que c’était une belle philosophie et que cela m’a permis de garder deux belles amitiés (une depuis mon enfance et une autre depuis le lycée), malgré les déménagements et la distance parfois. Oui, cela m’a permis de faire de belles rencontres, de m’habituer à ces petits changements de la vie et d’oser changer de métier, de faire des reconversions professionnelles ou dans une même entreprise, de changer de service et cela m’a permis aussi d’oser partir en Espagne et d’y vivre finalement pendant six ans. Dailleurs, le déménagement était devenu pour moi comme une addiction et j’ai eu et encore aujourd’hui, j’ai du mal à rester sur Paris car cela fait désormais 20 ans que j’y suis (et non pas 15 ans, comme je le dis dans l’épisode car 15 ans, c’est le temps que je suis dans l’appartement actuel, ce qui est exploit pour moi) avec un seul déménagement alors que j’ai beaucoup déménagé jeune, étudiante et jusqu’à mon arrivée à Paris.

Au début, oui c’était difficile de démenager car c’était faire face à l’inconnu, et aux questions : qu’est-ce que j’allais découvrir dans cette nouvelle ville, comme nouveau lieu de travail, environnement, collègues et autres et pourtant, plus je déménageais, plus j’adorais cette phase de tri, de rangement, de mettre dans les cartons, de me préparer à de nouvelles expériences et souvent, même si j’avais une crainte, c’était en général très positif. En tout cas, aujourd’hui, j‘en garde de très très bons souvenirs et pour moi, j’en suis convaincue que oui (et voilà une nouvelle certitude), plus nous mettons de la nouveauté, de l’aventure, du changement dans nos vies, plus cela devient facile ensuite et même on peut en redemander, comme moi avec le déménagement. Et, face aux imprévus, même si c’est toujours très difficile comme pour tout le monde au début, que cela nous paralyse aussi pendant quelques heures, plusieurs jours ou semaines, un peu comme moi avec mon burnout, lorsque le diagnostic est tombé, que j’en ai pris conscience et surtout que je l’ai accepté, cela m’a complètement assommée pendant un certain temps mais après, cela m’a permis aussi de rebondir. Donc pour moi, cela a été vraiment positif.

Pourquoi combler ce 2 besoins, 2 leçons

Et c’est ce que j’ai découvert avec la théorie des besoins et notamment le besoin d’incertitude : oui, nous en avons toutes et tous besoin pour mieux appréhender les changements de la vie car cela fait partie de la vie : les choses sont impermanentes. Il y aura toujours des imprévus, des changements que nous le voulions ou pas alors c’est mieux et plus simple quand c’est nous qui l’initions ce changement car nous pouvons toujours faire un pas de côté, ralentir le rythme, reculer, mettre sur pause, peu importe puisque c’est nous qui décidons.

Et vous, comment le comblez vous ce besoin d’aventure, de défi, de nouveauté ? Par exemple, depuis le début de l’année, vous écoutez ce podcast, vous avez décide de prendre ce temps d’écoute et je vous en remercie. Là, nous sommes en septembre avec la rentrée, donc forcément, il va y avoir de nouvelles habitudes, de nouveaux horaires pour les activités ou les loisirs que vous avez choisi, que ce soit pour vous ou pour vos enfants. Il va y avoir également des changements puisque qu’avec les vacances, peu importe que vous soyez partie loin ou pas, il y a forcément eu des changements d’horaires pour les repas, pour les réveils,…et comment gérez vous ces changements ?
Et quoi d’autres ? Quelle est la fréquence de ces changements que vous avez faits ou dont vous avez besoin car cela peut vous aider à savoir s’il est suffisament comblé ou s’il a été oublié ? Par exemple, pour moi, avec mes rituels, je fais des changements, plutôt tous les trois – six mois et parfois c’est seulement pour rajouter une variante ou modifier un tout petit peu le rituel qui existe.
Pour les mantras, c’est beaucoup plus difficile de vous donner une fréquence car c’est vraiment selon mon besoin, mon envie du moment. Ensuite, il y a régulièrement les vacances ou les week-ends hors de Paris car j’ai besoin de changer d’air, d’être hors de Paris et je pense que cela va se faire de plus en plus, donc j’en suis déjà ravie. Ensuite, avec les visites, je comble deux besoins : mon besoin de changement car cela me change de mon quotidien, train train habituel que ce soit pour la journée ou une demi-journée et en même temps, je comble mon besoin de découverte. Ainsi, j’ai mes deux besoins : celui de nouveauté et d’apprentissage qui sont comblés.

Enfin, ce besoin d’incertitude, nous permet ou donne la possibilité de changer une certitude qui ne nous convient plus (qui est devenue une croyance limitante voire contre-productive) comme j’ai déjà pu vous en parlé dans l’épisode 5 https://youtu.be/jmZHAa-heO0 sur le sport ou le sommeil dans l’épisode 4 https://youtu.be/X2CK3YPj-qI ou mon rythme biologique avec l’épisode 3 https://youtu.be/IkNdhPuOAvI. Et nous en reparlerons la semaine prochaine.

Questions à vous poser avec rappels de bienveillance, douceur puis passez à l'action

Pour aujourd’hui, voilà les questions que je vous propose :

* Repensez à votre quotidien journalier, hebdomadaire, mensuel et même annuel puis

  • qu’avez-vous introduit comme changements, nouveautés ?

Pensez aussi à toutes les opportunités que vous avez saisies, aux improvisations que vous avez faites.
* Ensuite, est-ce que cela vous comble ?, Est-ce suffisant ou est-ce que vous pouvez en mettre un peu plus ? Quand est-ce que vous pouvez saisir l’occasion de prendre un chemin différent, vous promener dans différents parcs afin de varier vos sorties plutôt que de toujours aller au même parc, même si ce ne sera que très ponctuel ?

Testez, expérimentez, exploitez pleinement ce besoin pour vous enrichir de nouvelles rencontres, sensations,… et vous rendre compte que finalement tous les changements ne sont pas des dangers. Vous pourriez gagner en certitude, en rencontre, découvrir de nouveaux lieux comme moi lorsqu’une fois, j’ai changé de bibliothèque et que j’ai découvert une nouvelle boutique de vêtements qui me paraissait tout à fait adaptée, qui pouvait me convenir en termes de matière, de coupe et de couleur. Donc voilà, cela peut être aussi simple que cela.

Mais ne vous forcez pas, ne vous contraignez pas, essayez plutôt de le faire avec plaisir car rappelez vous ici nous prenons soin de nous avec douceur, bienveillance, indulgence,… Donc, s’il y a quelques doutes, des réticences, des peurs et des craintes, c’est normal, au début.

Osez, essayez et vous verrez ce que cela change en vous, pour vous.

En tout cas, j’ai hâte, comme d’habitude, d’avoir vos retours, de savoir ce que vous avez découvert sur vous.
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Et je vous dis à la semaine prochaine et en attendant comblez ce besoin de certitude et d’incertitude avec joie et plaisir.

 

PS : Si vous voulez écouter cet épisode ou le réécouter, vous le pouvez sur votre plateforme préférée (Apple podcast, Goodpods, Amazon music, Castbox, Spotify, Deezer, YouTube,…) en tapant Osez une autre voie. Bonne écoute.

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