Bonjour les audacieuses,
Comment allez-vous aujourd’hui ? J’espère que bien. Et j’espère que vous n’êtes pas trop perturbées par les énergies environnantes comme saturne ou autres.
En tout cas, moi, depuis que je vous parle des besoins, je trouve qu’ils sont revenus beaucoup me mettre au défi. Je suis impactée par ce que je vous raconte et cela montre que, même si nous les connaissons, même si nous essayons de mieux nous en occuper, de mieux les combler, les chouchouter, c’est parfois difficile et nous ne pouvons pas les remplir à 100%. D’ailleurs, ce n’est pas l’objectif de les remplir à 100% (donc les perfectionnistes, rassurez-vous et prenez en note) car nous ne les avons pas toutes avec le même pourcentage. Comme je m’en préoccupe plus, en vous en parlant, en vous les présentant, ils se sentent mis à l’honneur et ceux qui ne se sont pas suffisamment comblés, écoutés ou autres, ils viennent me réveiller, me mettre au défi d’en prendre encore plus soin, de bien les écouter.
Donc j’espère que vous, cela se fait de manière plus douce et bienveillante. En tout cas, si comme moi, ils viennent vous mettre au défi alors accueillez-les avec bienveillance et douceur (repensez aux six ingrédients de l’épisode 2 https://youtu.be/rBhKZMjN54k que je vous avais proposés pour vraiment vous faire du bien), apprenez à les découvrir. Et si comme moi, ce n’est pas nouveau mais qu’ils reviennent plus en force, accuillez les de nouveau avec cette bienveillance et cette douceur car ils ont encore des choses à nous apprendre, à nous dire, cela fait partie de nous. Et nous devons sans cesse danser, garder l’équilibre, varier nos besoins et à passer de l’un à l’autre et en comblant l’un nous comblons parfois aussi un autre comme vous le verrez encore avec celui d’aujourd’hui. C’est un vrai processus, une valse.
Mais avant de vous en dire plus, je vous propose comme d’habitude, de prendre ce temps pour monter dans le slow train, pour vous permettre de vous installer confortablement dans votre bulle, dans votre fauteuil, votre canapé, quelle que soit la position et l’endroit où vous allez vous installer pour pleinement profiter de ce temps que vous vous accordez et d’en apprendre encore plus sur votre fonctionnement, sur votre besoin le plus important ou celui qui n’est pas suffisamment comblé à ce jour. Voilà, prenez une grande inspiration, expirez pour lâcher toutes les tensions, tout ce qui est trop lourd, trop encombrant en cet instant afin de vraiment vous octroyer ce temps pour vous, vous offrir plus de douceur et d’amour pour vous tout en apprenant peut-être quelque chose.
Accueillez ce nouveau besoin dont je vais vous parler.
Mais avant, je vous rappelle que sur les six besoins, nous en avons déjà vu trois, le besoin de certitude et de sécurité qui nous permet d’aller de l’avant, d’éprouver notre motivation. Ensuite nous avons vu son opposé, celui de l‘incertitude, de la nouveauté ou du défi car la vie est impermanence, il y a constamment des challenges, des changements comme le changement de saisons, de cycles dans notre vie et il est vraiment important de savoir comment réagir le plus doucement pour nous, le plus facilement pour nous afin de nous respecter et apprendre à faire au mieux et en douceur. Puis nous avons parlé du besoin d’amour et de connexion mais de connexion et d’amour à soi-même. D’ailleurs la semaine dernière, je vous ai proposé un atelier et je vous remercie chères audacieuces, toutes celles qui ont pu y participer, qui ont pu venir à ce premier atelier. J’espère que vous en recevez encore tous les bénéfices et pour celles qui n’ont pas pu venir, je vais vous proposer d’autres dates ou d’autres horaires pour que vous puissiez vous aussi vous connecter à vous même surtout si cela fait partie de votre besoin, de celui qui est à combler encore plus que les autres.
quatrième besoin, le besoin de reconnaissance ou de signifiance.
Et là aussi pour le combler, en tout cas, c’est comme cela que moi je le perçois, que je le vis, c’est en faisant également des choses pour vous-m’aime, sans vous préoccuper des autres, sans vous préoccuper du regard des autres, sans attendre leur admiration.
Alors oui, je le sais, c’est très difficile car nous sommes des humains, humaines et que depuis toute petite nous avons attendu cette admiration, cette fierté d’abord de nos parents lorsque nous avons commencé à marcher, lorsque nous avons émis nos premiers mots, lorsque nous avons fait notre première phrase, etc. Puis ensuite, ce fut l’admiration de nos professeurs, celle de nos pairs en tant que confrères, consoeurs ou collègues. D’ailleurs, comme je vous le disais en introduction, ce besoin de reconnaissance est venu me challenger dernièrement. Je me suis rendu compte que j’avais encore beaucoup et besoin de cette reconnaissance de mon père. Alors, là je n’ai pas de certitude, peut-être qu’effectivement la reconnaissance de nos parents, vis-à-vis de nos parents est peut-être plus difficile à dépasser, à combler, en tout cas, pour moi, elle est vraiment revenue cette dernière semaine alors que j’avais réussi, il y a quelques mois à vraiment dépasser ce besoin de reconnaissance de mon formateur Mika Denissot suite à ma formation en coaching holistique et même si j’ai plein de gratitude pour son enseignement, la façon dont il nous l’a enseigné, tous les outils qu’il nous a fourni, je me suis rendu compte, qu’à force de pratiquer, de m’entraîner, de moi-même pratiquer sur moi-même ces outils de coaching, j’avais enfin osé et compris que je pouvais le faire à ma manière, l’adapter à moi. Donc, j’étais vraiment très fière de ce sentiment et d’avoir réussi à ne plus dépendre de son regard, de son admiration, de cette reconnaissance que j’attendais inconsciemment. Vous voyez, j’avais réussi à dépasser ce besoin de reconnaissance vis-à-vis de mon formateur en coaching et en même temps est revenu celle de mon père.
Donc, quand je vous parlais de danse, de valse, c’est vraiment, comme cela que cela se passe, en tout cas chez moi, et peut-être que pour vous ou pour d’autres, ce sera beaucoup plus doux, qu’il y aura moins de vagues successives. Voilà pourquoi, ce besoin nous l’avons tous et toutes mais à des niveaux différents et que ce sera aussi à des niveaux différents, selon les personnes dont nous attendons cette admiration, cette fierté, cette reconnaissance.
Et, je me suis rendu compte, que malgré la reconnaissance que j’attendais encore aujourd’hui de mon père, plus d’une fois j’avais réussi à la dépasser. Par exemple, je sais que quand j’ai commencé ma carrière, j’avais fait des études en commerce international et j’avais commencé un stage dans un grand groupe (or je sais que mon père de par son expérience professionnelle, il m’avait toujours dit d’éviter les grands groupes et pourtant moi, j’y suis allée car je trouvais que c’était l’opportunité de voir plein de choses, plein de services, de partir à l’étranger,…). C’est vrai, que cela m’a permis, cela a été une opportunité pour moi car je suis partie en Espagne, y vivre six ans. Et pourtant, je suis partie de ce groupe car à un moment donné, il avait tellement grandi, que pour moi, il en avait perdu certaines valeurs qui étaient importantes pour moi. En pluss, j’avais besoin de changement, même si j’avais pu visiter différents services, travailler pour différentes personnes, dans différents services, ce n’était plus suffisant pour moi. Et cela m’a permis de m’orienter vers une certification APICS, une vision holistique de l’entreprise, pas que sur la logistique, mais tout le processus d’une entreprise de A à Z. Malgré cette conviction que c’était vraiment la certification qui me convenait, qui allait me permettre de pouvoir progresser et de vraiment améliorer les choses en entreprise, d’améliorer le quotidien des personnes, je me suis rendu compte que c’était beaucoup plus difficile que cela et il m’a fallu plusieurs années, avec des changements d’activités et des coachings pour prendre conscience que finalement ce qui me plaisait ce n’était pas tant d’améliorer les processus dans une entreprise mais la personne, d’aider la personne, lui permettre de changer en douceur, de trouver sa voie (et c’est pour cela que le podcast s’appelle ‘Oser une autre voie, pour permettre à d’autres femmes de trouver leur voie, de trouver une autre façon de faire lorsqu’elles sont bloquées, semer les petites graines afin qu’elles-mêmes puissent montrer cette possibilité, offrir cette possibilité aux autres, à leur entourage, à leurs enfants pour qu’il y ait de plus en plus cette perspective et non plus cette ligne droite, qu’il n’y a qu’un seul chemin, une seule façon de faire, de penser, non, tout est possible, à chacun de trouver sa voie, sa façon de travailler, de débloquer ses peurs, ses croyances, de s’épanouir dans sa vie personnelle et professionnelle).
C’est pour cela, que le besoin de reconnaissance encore très fort vis à vis de mon père, m’a permis de prendre conscience que oui je l’avais déjà dépassée, que oui j’étais très fière de mon parcours, que oui je n’avais pas forcément toujours suivi ses enseignements mais j’avais fait mes propres expériences et que même si je n’avais pas sa fierté, son admiration, peu importait puisque moi, j’en étais fière. Cela m’a donc permis de mesurer jusqu’à quel point j’en étais fière et cela me comblait.
les 4 étapes que je vous propose
Maintenant, j’aimerais que vous aussi, vous repreniez votre pouvoir avec ce besoin de satisfaction, d’admiration, que vous le viviez, que vous le fassiez pour vous-m’aime* en y apportant beaucoup d’amour. Et voilà, nous en revenons, vous le voyez, à votre besoin d’amour et de connexion à vous-m’aime* car en agissant pour vous-même, il faut que cela vous fasse vibrer, que vous retrouviez ce qui vous fait vraiment plaisir dans votre travail, un loisir, un sport, une association, …. Et ce n’est pas forcément que dans le travail, surtout si vous êtes à la retraite, vous avez forcémment plein d’autres choses à offrir et dont vous pouvez être fière.
Donc ce que je vous propose aujourd’hui pour ce besoin et quel que soit votre niveau à combler, c’est que
1°) vous preniez comme toujours conscience de ce besoin, que vous l’accueillez avec beaucoup de bienveillance et de douceur car oui, pour certaines, nous en avons beaucoup, beaucoup besoin et pour d’autres un peu moins. Et comme je vous le disais, des fois, cela peut même varier d’un contexte à l’autre, vis-à-vis d’une personne par rapport à nous, comme moi avec mon père ou avec un formateur pour qui je n’avais pas le même niveau de reconnaissance, d’exigence.
Puis, deuxième étape, rappelez-vous que vous avez déjà, forcément réussi quelque chose, vous avez déjà eu des victoires dont vous pouvez être super fière, vous avez forcément surmonté des épreuves, ou des difficultés, donc reprenez votre parcours, votre histoire, quitte, comme toujours à faire appel à vos amis, à votre entourage pour en prendre conscience et les noter.
Enfin, 3ème étape, ressentez cette fierté, cette joie, cette satisfaction lorsque vous avez réussi, réussi à dépasser une épreuve, une difficulté, que vous avez eu une victoire, que vous avez eu de magnifiques réussites, alors oui, prenez le temps de vraiment les savourer, les ressentir, les visualiser, de vous en imprégner.
Et, 4ème étape : peu à peu, commencez à imaginer, à retrouver des petits bonheurs quotidiens et comme je dis toujours même de petits bonheurs quotidiens, car au début c’est plus simple, c’est plus facile et cela vous aidera à avancer de plus en plus sur ce chemin.
Qu’est-ce que vous aimez vraiment faire, vraiment pratiquer, qui vous procure de la joie ? Est-ce que c’est lire, écouter une musique, même si personne dans votre entourage n’apprécie cette musique ? Est-ce que c’est d’aller une heure en piscine, car petite vous étiez comme un poisson dans l’eau ? … Retrouvez, repensez à tout ce que vous aimez, laissez infuser et complétez cette liste qui est loin d’être exhaustive. Et, surtout, faites pour vous, sans vous préoccuper des autres.
Retrouvez ce plaisir simple de faire des choses qui vous tiennent à coeur, que vous avez envie de faire, que ce soit même de fabriquer des produits d’entretien ou autre par vous-même, de cuisiner, de peindre, …, peu importe ce que cela représente pour vous. En tout cas, c’est quelque chose qui vous apporte cette satisfaction, cette joie d’abord à vous. Puis, vous verrez que vous aurez aussi par moments les autres qui vous donneront cette fierté, cette admiration et ce sera, comme pour le besoin d’amour et de connexion, la cerise sur le gâteau. Ce quelque chose, c’est peut être aussi contribuer, faire partie d’une association, de faire du bénévolat et justement nous verrons dans deux semaines, ce besoin de contribution.
Voilà, j’espère que cet épisode vous aura plu, vous permettra d’avancer un pas de plus vers ce besoin, ce quatrième besoin de reconnaissance et de signifiance.
Et si besoin, écrivez-moi, demandez de l’aide, faites-vous accompagner, par exemple, je fais des accompagnements dont un qui s’appelle « l’exploration de soi » pour vous permettre justement de vous reconnecter à vous, d’aller chercher vraiment au fond de vous ce qui peut vous faire kiffer, ce que vous aimez, ce dont vous avez besoin. C’est une solution parmi d’autres.
En attendant, prenez soin de vous, accueillez tout cela avec bienveillance et douceur surtout.
Et je vous dis à la semaine prochaine.
PS : Si vous voulez écouter cet épisode ou le réécouter, vous le pouvez sur votre plateforme préférée (Apple podcast, Goodpods, Amazon music, Castbox, Spotify, Deezer, YouTube https://youtu.be/evBToMQPOew,…) en tapant Osez une autre voie. Bonne écoute.