Présentation de Justine Arma, mentor business et podcast

Bonjour les audacieuses,

J’espère que vous êtes en pleine forme aujourd’hui car c’est un duo que je vous propose. Et avec mon invitée du jour, la joie et le dynamisme sont à l’honneur. En effet, j’ai la chance d’interviewer Justine Arma, mentor business et podcast. Grâce à une synchronicité, j’ai pu suivre sa masterclass pour ensuite suivre sa formation MOVA. Bien sûr, tout ce processus s’est fait lentement, comme vous vous le rappellerez, si vous avez lu les précédents articles avec Lionel Aobdia et sa séance avec les lettres hébraïques ou avec Nadja El Manceur et son coaching vocal. Et c’est ainsi que grâce à Justine, le podcast « Oser une autre voie a enfin vu le jour.
Si j’ai pris son accompagnement à Justine, c’est pour deux raisons. La première, c’est parce qu’elle nous disait qu’on pouvait gérer un podcast en deux heures par semaine et surtout dans sa formation MOVA, qui veut dire « Murmurer à l’Oreille de Votre Audience », il y avait un module spécifique sur la gestion du podcast et surtout sur la durée qui m’a fait dire oui. Comme vous le savez, pour moi, prendre soin de soi, c’est vraiment mon leitmotiv et je voulais me lancer dans le podcast mais sans me stresser ni me mettre la pression et surtout aussi en gardant mes temps pour moi en priorité afin d’être efficace avec mes clientes.

Et maintenant accueillons Justine Arma pour savoir comment allier un podcast tout en prenant soin de soi.

Sophie : Bonjour Justine.

Justine : Bonjour Sophie, bonjour les audacieuses.

Sophie : Comment vas-tu aujourd’hui ?

Justine : Eh bien, je vais bien. Je suis ravie d’être avec toi aujourd’hui. Merci encore pour cette belle invitation. Je suis vraiment trop contente d’être avec toi.

Sophie : Moi, je suis ravie de t’avoir en tant qu’interviewée. Tu as été ma mentor pendant trois mois. Ce fut un plaisir et aujourd’hui, tu vois le résultat de ta formation, de ton accompagnement.

Justine : C’est trop chouette, c’est trop chouette. Merci.

Sophie : Je t’ai présentée en tant que mentor business et podcast. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

Justine : Bien sûr. Alors déjà, merci beaucoup pour cette belle introduction. Je suis très flattée de tous ces mots. Merci pour ton invitation, je te l’ai déjà dit, mais surtout pour ta confiance parce que je sais que tu as mis du temps à te décider et à sauter le pas. Et donc, c’était d’autant plus une grande gratitude pour moi de te recevoir, de t’accueillir et de t’accompagner pendant ces douze semaines. Ensuite, la vie continue mais je suis toujours à tes côtés si tu as besoin d’avancer et de faire évoluer aussi ton podcast. Qui suis-je ? Qui suis-je ? Eh bien, je suis Justine. Je suis la fondatrice de Réveille ton Biz. Alors, Réveille ton Biz, c’est à la fois le nom de mon entreprise, mais c’est aussi le nom de mon émission de podcast, de ma deuxième émission de podcast. Comme tu l’as dit, je suis mentor podcast et business pour les entreprises qui détestent perdre leur temps et qui ont l’impression que leurs journées font seulement douze heures. En gros, ça veut dire que je suis là pour épauler les entrepreneurs et les entrepreneuses à structurer leurs offres, à améliorer leur quotidien, à augmenter leurs ventes, mais aussi à les accompagner pour créer un podcast.

Alors, j’adore murmurer à l’oreille des entrepreneurs. C’est aussi pour cela que Mova s’appelle Mova parce qu’entrepreneur, mais aussi audience. Et je vous accompagne aussi, dans le creux de l’oreille, je vous souffle de petites idées créatives pour vous aider quand vous êtes bloquées.

J’aide sur plein de points différents et j’aime agiter mes neurones pour faire en sorte que vous soyez bien dans votre entreprise, que le podcast soit quelque chose qui vous fasse du bien, qui ne soit pas seulement un média, mais aussi un canal de vente et un élément de communication. Voilà.

Pourquoi le podcast et Réveille ton biz ?

Sophie : merci beaucoup pour toutes ces précisions. Et oui, je peux le confirmer. Vraiment, Justine, quand elle parle d’être support pour les personnes qu’elle accompagne et être vraiment présente, moi, j’ai pu en bénéficier. Donc oui, ce n’est pas juste pour faire joli. Non, avec Justine, c’est du vrai, du concret. Tout ce qui est dit est fait et elle est toujours là pour nous épauler et même au-delà des douze semaines, comme elle le disait. Donc, c’est un vrai plus.

Maintenant, comment as-tu osé, toi, te lancer dans le podcast et qu’est-ce qui t’a fait te dire : « et si je faisais cela aussi pour de futurs podcasteurs, podcasteuses » ?

Justine : Il faut remonter un petit peu dans le temps et se rendre compte qu’en fait, le milieu audio a toujours fait partie de ma vie et dès mon plus jeune âge. Ma maman pourrait encore te dire à ce jour que je savais chanter avant même de savoir parler. Mon père animait des soirées, des mariages, tout ça, les week-ends. C’était un truc qui le passionnait. Du coup, à la maison, il y avait beaucoup de CD, beaucoup de vinyles, de lumières, de micros, etc. Et donc, toute petite, j’avais un micro à la main et tu pouvais me voir facilement dans le salon en train de faire les « pestacles », en train de chanter et de danser. Et j’avais aussi un poste radio où l’on pouvait s’enregistrer sur de petites cassettes. Donc, je me suis mise à animer moi-même mes émissions de radio et, je faisais tout : la météo, les chansons, le JT, les flashs info, les interviews artistiques,… et je faisais tous les personnages. Bref, c’était vraiment une émission de radio très intense. Puis, cela a continué comme cela dans le temps. J’ai toujours été passionnée de cet univers sonore, de l’industrie musicale aussi. Et quand j’ai lancé mon activité en 2018, j’ai décidé de me spécialiser dans l’industrie musicale. Donc à exercer mon métier de communicante marketing digitale et aussi chef de projet digital pour les artistes et les pros de la musique. Donc, on parle des labels, des maisons de disques, etc. Et puis, six mois après le lancement de mon activité, alors que mon activité fonctionnait très bien et que j’étais très bien dans mon entreprise, j’ai découvert le milieu du podcast tout d’abord en étant auditrice et ce fut un grand coup de cœur. Et je me suis dit, waouh, mais en fait, il n’y en a pas dans mon industrie, en tout cas pas en français. Donc, c’était quelque chose qui manquait pour les artistes et les pros qui souhaitaient développer leur carrière. Du coup, j’ai eu cette envie de lancer ma première émission qui s’appelle Just In Tuned. J’ai eu l’idée, mi-2018 et je l’ai lancée officiellement qu’en janvier 2020. Il s’est passé un an et demi avant de lancer ce podcast. Je n’avais pas peur de la technique. Par contre, qu’est-ce que je me sentais illégitime, je suis qui, moi Justine, même pas parisienne, même pas dans une maison de disques, à la tête de sa petite entreprise pour prendre la parole, elle a quoi cette meuf ? Et en fait, il a fallu un déclic : celui de ne plus travailler dans la musique pour lancer mon podcast. J’avais besoin d’un laboratoire créatif et surtout de lancer quelque chose sans avoir cet objectif de performance, de chiffre d’affaires, ce truc d’entrepreneuriat dans lequel on peut facilement s’enfermer. Et c’est comme cela que j’ai lancé Just In Tuned, tout en sachant, et je te l’ai déjà dit plusieurs fois, que ma toute première interview ne s’est pas enregistrée. C’était en septembre-octobre 2019. Et vraiment, je me suis dit non seulement j’ai osé, mais en plus, je me suis plantée. Non, ce n’est pas pour moi, ce n’est pas possible. Et pendant trois mois, j’ai tout retravaillé, la stratégie, les outils, les questions puis la confiance. Et enfin, j’ai réenregistré les interviews en décembre avec des personnes que je connaissais mieux, qui étaient bienveillantes et avec lesquelles j’allais pouvoir faire mes petits tests. Or, cela a été comme sur des roulettes. Six mois après le lancement de ce podcast, il a été nommé dans la catégorie podcast de l’année au Social Music Awards. Et, j’ai eu d’énormes opportunités dans l’industrie musicale alors que je n’y travaillais plus. Puis au fur et à mesure, j’ai commencé à accompagner des personnes qui ont vu les résultats qu’avait eu mon podcast, parce qu’en parallèle, j’accompagnais déjà des entrepreneurs à développer leur business ou à créer leur entreprise. Là, on est en plein 2020, en plein confinement. Donc, tout le monde voulait tenter sa chance. Et donc, j’ai accompagné beaucoup de projets différents. C’était vraiment très, très chouette. Puis, je me suis dit, mais mince, avec tout l’impact qu’il y a là, juste sur mon podcast passion dans lequel je ne veux absolument pas développer de business, il faudrait que je fasse la même chose dans mon entreprise. Comme cela, je garde le plaisir et je développe ma visibilité et je continue de faire du podcast. Et voilà, comment Réveille ton Biz est né.

Information sur MOVA et sa refonte

Sophie : J’adore. Il y a toujours cette confiance et cette légitimité qui reviennent, c’est vraiment quelque chose sur lequel nous devons travailler, nous les femmes, où nous devons nous faire beaucoup plus confiance. Donc, je suis ravie que tu aies eu toute cette confiance et que tu aies pu te lancer dans le podcast.

Et maintenant, forcément, on aimerait en savoir plus sur Mova et surtout ce module de prendre soin de soi, parce que souvent, on en parle, c’est un paragraphe ou lors de lives, ou de coachings avec toi. Et, pour avoir fait d’autres formations, cela fait partie, parfois des programmes, mais c’est égrené dans le programme. En tout cas, moi, dans la version que j’ai eu avec toi, c’était vraiment un module à part entière.

Justine : Oui, tout à fait. Et c’est parce que je pars du principe qu’un business sans podcast stratégique, c’est un peu comme un karaoké sans les chansons des années 80-90, cela n’a pas de sens. C’est pour cela que j’accompagne à créer un podcast, mais un podcast avec stratégie, sens et organisation. C’est vraiment pour moi les trois piliers fondamentaux pour que cela fonctionne. Concrètement, pour que cela ne soit pas un endroit où l’on perd son énergie, un endroit qui soit juste un média qui vivote dans lequel on va s’ennuyer ou rencontrer une routine pas ouf et ne pas avoir de résultat et donc que l’on va finir par laisser tomber. L’idée, c’est vraiment de quoi on a envie de parler, comment est-ce qu’on en parle et comment est-ce qu’on tient sur la durée. Pour moi, c’est vraiment la façon dont je vois les choses. En tout cas, c’est la méthode que je transmets à travers Mova qui, comme tu le sais, est vraiment un accompagnement pour t’aider à mettre en place une vraie stratégie de podcasting qui vend parce que le podcast est un vrai levier de visibilité, d’acquisition et de conversion parce que les gens qui t’écoutent te font confiance. Or, au fur et à mesure de t’entendre, ils savent que tu es la personne idéale pour les aider dans leur situation, dans leur quotidien, dans leurs problématiques et du coup ils te font confiance.

Sophie : Oui, d’ailleurs, grâce à ta masterclass où j’ai pu te voir, voir ton énergie, voir comment tu en parlais et avec ce que tu nous avais décrit, c’est cela qui a effectivement été pour moi un facteur de décision. Je me suis dit, je me sens en confiance et en plus on va prendre soin de soi. Donc, parfait.

Justine : Oui et puis le podcast est un laboratoire de montée en compétences, mais aussi de montée en compétences personnelles. Je ne sais pas pour toi mais moi j’ai pris confiance en des compétences que je savais un petit peu mais pas trop et au fur et à mesure tu perfectionnes. Puis, humainement, ma prise de parole n’est plus la même, ma façon de respirer, ma façon de choisir les bons mots, tout cela a évolué pour que mes mots, ma parole, mes épisodes puissent mieux impacter, mieux se faire entendre et être plus agréable à écouter car comme tu le sais chaque mot a un impact, a un sens. Donc il faut bien les dire, bien les utiliser, bien les choisir et le podcast permet de ne pas parler pour ne rien dire mais de dire vraiment les choses.

Sophie : Complètement. Pour Mova, je sais qu’il y a une refonte en cours, est-ce que tu peux nous en partager quelques informations ?

Justine : Bien sûr, il faut savoir que Mova existe depuis 2021 et qu’il y a eu plus de 50 personnes qui l’ont rejoint. Donc j’ai co-créé 50 podcasts et je trouve que c’est la partie la plus excitante parce que moi qui suis très créative, à chaque idée j’aimerais lancer une émission de podcast alors je suis ravie que ce soit mes élèves qui le fassent, comme cela j’ai douze semaines intenses et après hop c’est bon, je m’occupe moi de mes émissions parce que j’en ai quand même trois, une qui est en pause, Réveille ton biz, qui est maintenant passée de façon un peu moins régulière pour justement mon bien-être et ma santé et une qui est privée. Donc chaque année je mets à jour Mova parce que je suis podcasteuse, parce que je fais du marketing digital et du business et que tout cela évolue, que mes compétences évoluent, que le marché évolue, que les outils évoluent. Donc, c’est important que le contenu soit mis à jour, c’est l’essence même d’une formation. Ensuite c’est parce que moi-même j’évolue donc du coup je transmets tout ce que je teste, j’expérimente, je transpire et j’approuve.

Et là je profite de cette renaissance de mon entreprise et de l’image de mon entreprise pour faire un petit « level up », un ravalement de façade, pas juste sur la forme mais aussi sur le fond de Mova. Et aussi parce que sur les six derniers mois, il y a eu beaucoup d’inscriptions et que je me suis rendu compte qu’il y avait de petites choses qui étaient, même si vraiment tout ce que je mets en place c’est un concept = une action, il y a des choses qui pouvaient être plus difficiles à comprendre en tant que concept et donc pour passer à l’action. Donc, j’ai noté tout cela, et cela fait six mois que je documente tout en me disant là il y a un petit frottement, là il faudrait approfondir un petit peu, là il faudrait simplifier,… C’est pour cela que Mova va changer de tête mais aussi changer de forme. Il vse découper en trois modules que j’ai appelé « saisons », comme cela on reste dans le domaine du podcast et de la musique, trois saisons avec à l’intérieur des playlists.

Donc la saison 1 s’appelle « Silence cela enregistre » où l’on voit les fondations et la clarification du podcast, des objectifs, de la cible et où l’on se prépare et où l’on commence à passer à la création. Et là j’ai mis en place une vraie zone de lancement parce que le lancement c’est le point le plus difficile parce qu’on demande à notre cerveau d’être à la fois dans la confiance, dans la technique et dans la création. Or, c’est très compliqué et en même temps, il faut s’organiser pour ne pas foirer son lancement. Et aussi, parce qu’il y a plein de choses à faire et j’ai vraiment mis en place une zone de lancement dédiée à cela. On pense à tout, il y a vraiment une check-list, c’est un training, enfin je le vois comme presque une espèce de gymnase, tu vois, où il y a des plots, des choses à aller voir, des espaces dédiés donc c’est vraiment ça.

Puis, la saison 2 et celle de médias à canal de vente avec la playlist où l’on va travailler la promotion et l’engagement du podcast et une autre playlist où l’on va optimiser et actionner la croissance du podcast.

Et enfin, la saison 3, où l’on parle de structuration et d’organisation et donc on retrouve la playlist numéro 5 avec la planification et l’organisation et j’ai ajouté une petite playlist 6 qui est vraiment dédiée à la méthode et aux outils pour soit améliorer ses propres process, soit envisager de déléguer. Voilà comment maintenant Mova est construit. Et comme tout est plus actionnable, restreint, (si tu te souviens les audio mis à disposition qui étaient très court car je suis vraiment pas de l’école à faire des formations en ligne où tu restes 30 minutes devant ton écran, pas du tout), et bien là c’est encore plus court, c’est encore plus condensé, simplifié car j’avais tendance à vous proposer plein de choses différentes pour que vous puissiez décider. Or désormais, il y a un peu moins de choses, non pas pour que vous vous arrêtiez de décider mais pour simplifier la décision justement car il y a déjà plein de choses à apprendre, à comprendre, à implémenter et appliquer. Et c’est pour cela que le temps d’accompagnement est plus restreint, on est sur huit semaines d’accompagnement maintenant, mais une fois que tu es dans Mova, tu y es à vie, tu as le groupe privé et les rendez-vous mensuels qui sont toujours inclus, je ne te lâche pas dans la nature. Et j’aimerais aussi préciser que ce n’est pas parce que l’on choisit un accompagnement de huit semaines que le podcast doit être lancé en huit semaines. On le fait en huit semaines, si on a le temps, l’espace disponible et si c’est le bon moment. Après avec des entrepreneuses, on prépare tout à l’avance et le podcast ne sort que trois, quatre, cinq mois après l’accompagnement car il n’y a plus qu’à appuyer sur le bouton et c’est fait.

Sophie : oui et de même que quand tu as eu la formation, l’avantage c’est qu’ensuite tu as toutes les mises à jour, les nouveautés à disposition. Et vu comment tu es curieuse, qu’à chaque fois que tu découvres de nouveaux sujets, tu nous les partage, par exemple pour pouvoir faire cette interview, tu nous as parlé de ce logiciel. Et puis, cela permet aussi de se challenger, avec bienveillance, entre « les anciennes » qui ont eu la formation et les « nouvelles ».

Justine : Oui, l’entraide est très importante.

Sophie : Et ta communauté est un vrai atout aussi, c’était le bonus ou la troisième raison qui font qu’effectivement Mova, en tout cas pour moi, a été vraiment une vraie aide.

Conseils de Justine pour lancer son podcast tout en prenant soin de soi

En revenant sur Mova, ce module de prendre soin de soi, est-ce qu’il y a des petites choses que tu pourrais nous partager par rapport à tes clients, est-ce qu’il y a des choses récurrentes qui reviennent et que tu pourrais nous partager oui qui font la différence ?

Justine : Bien sûr, je dirais que le premier point c’est vraiment la base, c’est la connaissance de soi-même. On a un rythme personnel, on a un fonctionnement qui nous est personnel, qui nous est unique et je pense que c’est hyper important, voire indispensable de prendre conscience et d’écouter ce rythme-là. Alors, nous en tant que femmes, c’est un peu plus fluctuant par nos hormones et je pense, que même si ce n’est pas toujours simple d’écouter tout cela, c’est essentiel de le faire au moins de la façon dont on peut le mieux. Et donc la connaissance de soi permet déjà de savoir comment est-ce qu’on planifie dans le temps. Est-ce qu’on est plutôt team dernière minute ? Ou au contraire, est-ce qu’on a besoin d’avoir du moyen – long terme ? Est-ce qu’on a besoin d’avoir un détail millimétré de tout ce qu’il faut faire, de bien positionner ou est-ce qu’on est plus dans le flow ? Quoi qu’il arrive, la connaissance de soi permet de bien et mieux s’organiser et de plus facilement faire face à l’imprévu. Parce que quoi qu’il arrive, on peut tout prévoir, l’imprévu fait partie de nos vies et donc plus on arrive à se laisser cette agilité, mieux on arrive à jouer et à jongler avec l’imprévu.

Le deuxième conseil, et tu en as bien fait les frais, c’est d’arrêter de vouloir que tout soit parfait. C’est se foutre la paix, c’est lâcher prise. Le podcast, c’est un nouveau monde. Or, parfois, on nous demande de faire de nouvelles choses que l’on n’a jamais fait avant, non seulement de prendre la parole derrière un micro, ce qui n’est pas donné à tout le monde et je dirais que même le plus difficile ce n’est pas d’être derrière son micro ni de parler, c’est de s’écouter ensuite. Et c’est là, qu’en fait les difficultés peuvent vraiment commencer car bien au-delà de la technique, c’est l’acceptation de sa voix, de ses mots, de son rythme, de qui nous sommes à cet instant précis. C’est une photographie de nous-mêmes, au moment où l’on s’écoute, or nous avons déjà changé, peut-être que nous ne sommes plus d’accord avec les mots que l’on a choisis et c’est très difficile de se foutre la paix. C’est pour cela que je donne ma méthode pour ne pas y passer plus de deux heures par semaine à créer, gérer et faire du marketing avec son podcast, (c’est parce que dès lors qu’on se connaît, on sait à quel moment on est la meilleure pour faire les actions pour son podcast), c’est de ne pas se réécouter parce que lorsque l’on se réécoute, nous avons tendance à nous autocensurer. Effectivement, nous passons beaucoup trop de temps à tout réécouter, à couper un souffle, à couper une respiration, … Or nous perdons du temps qui n’est pas essentiel car l’idée c’est de choisir ses outils, sa méthode et de trouver quel est son point essentiel. Est-ce que c’est plus important d’avoir une post-production parfaitement parfaite avec des ambiances sonores, des vagues, des voix, un truc à 360° ou est-ce qu’on est plus de la team à se dire que ok ma technique n’est pas folle, mon montage, il n’est pas fou, j’ai coupé les « heu », j’ai coupé quand mon chat est passé et j’ai coupé là où il fallait car j’ai ma technique pour pouvoir savoir où est-ce qu’il faut que je coupe mais après l’essentiel c’est ce que je raconte et d’aider les personnes qui vont m’écouter. Donc c’est vraiment ces points-là qui sont pour moi les plus importants et qui font que l’on arrive à mieux vivre avec ce nouveau projet. Ensuite, il peut arriver dans la vie, dans le temps que l’on soit fatigué, qu’il y ait d’autres urgences à gérer et que le podcast doive passer en second plan. L’idée c’est que je vous transmette comment est-ce qu’on fait pour avoir suffisamment d’avance, pour ne pas être en flux tendu mais aussi pour faire face aux imprévus, comme moi, là en ce moment, je n’ai plus envie d’être derrière mon micro, même si j’ai des choses à raconter car il faut d’abord que je les digère. Donc c’est se foutre la paix, c’est essayer de suivre le flow et de communiquer avec son audience. Son podcast, c’est son terrain de jeu, ses propres règles du jeu et parfois, cela fluctue et il faut l’accepter. Le tout, c’est de toujours garder ce pont que l’on a créé entre soi et l’audience et d’en prendre soin car elles nous ont donné leur temps, leurs oreilles, leurs trajets en voiture,… pour nous écouter.

Sophie : il y a aussi la comparaison parce qu’on a parlé du perfectionnisme mais pour moi j’ai beaucoup travaillé aussi sur la comparaison.

Justine : Je comprends tout à fait et tu vois c’est surtout le sujet pour l’épisode 0. L’épisode 0, c’est l’un des épisodes les plus difficiles dans le sens où il faut dire qui nous sommes, pourquoi on est là, c’est quoi l’intérêt du podcast et surtout de faire rester les personnes pour écouter la suite. Et cela peut être intimidant, c’est souvent le premier vrai enregistrement que l’on fait après son intro et son outro. Or, mon premier épisode 0 sur l’émission de Just In Tunes et j’en parle beaucoup et je te l’avais aussi dit, c’est que j’ai eu le malheur de l’enregistrer une première fois, de le couper, de le réenregistrer et de le réenregistrer, de le recouper. Or quand tu m’écoutes, il n’y a pas d’air. J’aligne des mots mais je ne suis plus humaine. Et pendant des mois, des mois, je me disais qu’il fallait absolument réenregistrer celui-là. Puis ce n’était pas une priorité. Et quand j’ai commencé à accompagner des personnes, je voyais encore ce truc de l’épisode 0, et je me suis dis que je n’avais pas le droit de l’enlever cet épisode 0 parce qu’il montrait la progression, il montrait la personne que j’étais à ce moment-là et tout ce qui s’est passé entre le moment où j’ai enregistré en fin 2019, début 2020 et aujourd’hui en 2024, il s’en est passé des choses. Donc cette marge de progression et cette imperfection, c’est ce qui rend encore plus encourageant. Et parfois, je suis plus à l’aise, c’était quand même en 2021, je me définis plus comme je l’étais et en même temps il fait du bien à mon moi d’avant et à mon moi d’aujourd’hui, aux personnes que j’accompagne, à ce processus d’acceptation de l’imperfection et surtout à cette idée que l’on n’est jamais la même personne. Donc évoluons et faisons avec.

Sophie : Merci beaucoup pour ces bonnes astuces et effectivement il faut prendre soin de soi, s’écouter, ce qui est parfois difficile mais personne d’autre que nous ne nous connaît mieux.

Actualité de Justine Arma

Est-ce que tu as d’autres informations à nous partager ou je te pose ma dernière question ?

Justine : Je crois qu’on a fait un grand tour, peut-être juste préciser que l’univers audio est tellement important pour moi que je pense avoir des oreilles bioniques à cause, grâce, je ne sais pas, du studio que j’ai co-créé avec Marvin. Marvin, c’est la personne qui est avec moi aussi dans Mova pour pouvoir faire de beaux génériques de podcast à votre image, selon vos émotions, selon ce que vous avez envie de transmettre… C’est une continuité logique de ce que l’on fait dans un podcast stratégique, c’est que le podcast soit l’image de votre entreprise et de votre personnalité et cela passe par ce qu’on appelle « le musical branding » donc le « branding sonore ». Et je suis très contente de pouvoir proposer cet accompagnement car c’est clairement l’accompagnement que j’aurais voulu avoir quand j’étais toute seule. Je pense que je n’aurais pas attendu un an et demi alors que j’avais le générique, le marketing et la technique mais j’aurais voulu que l’on me pousse un peu. Aujourd’hui, il y a le générique, une nouvelle mentor pour bien vous accompagner, le groupe privé et une nouveauté : un robot qui est encore plus disponible que nous, et qui s’appelle Velma qui est capable de vous répondre sur toutes les questions de la plus élaborée à la plus simple comme où est cette ressource ?,… Elle saura vous répondre. C’est vraiment un accompagnement complet car tout est mis en place, et en œuvre pour vous aider et trouver des solutions à partir de mes neurones, de mon savoir-faire, de mon énergie et des compétences de Clémentine, des compétences du groupe Slack, de Velma et de Camille qui est avec nous dans le Slack et qui répond aussi à toutes les questions les plus techniques possibles parce que quand on fait du podcast on découvre parfois de nouveaux horizons comme lancer une newsletter. Voilà c’est ce que j’aurais voulu avoir en 2019.

Sophie : complètement et oui tu fais bien de reparler de Marvin parce qu’effectivement cela a été aussi un grand point dans ma décision pour choisir Mova (avec les histoires de droits d’auteur de musique et tout, je me disais mais comment je vais créer la mienne ou comment je vais pouvoir trouver une musique en payant les droits d’auteur mais sans que ça devienne un problème administratif et autre). Donc, merci à Marvin et au magnifique générique qu’il a su trouver pour mon podcast.

Livre partagé par Justine Arma

Est-ce que tu aurais pour ma dernière question un livre à nous partager, si oui lequel et pourquoi ?

Justine : Oui et j’ai envie de partager le livre de mon amie Laura Besson, fondatrice de l’entreprise et du podcast « Bien dans ta boîte ». Elle a écrit un livre qui est sorti il y a peu et qui s’appelle Transforme ta vie d’entrepreneur où elle partage son expérience, ses compétences, ses diplômes (parce que cette meuf est over diplômée en bien-être, en gestion du temps, en sens,…). Il y a de la psychologie, du développement personnel, du mindset et de l’entrepreneuriat. Ce livre est génial, j’ai eu la chance qu’elle me l’envoie et qu’elle m’écrive un petit mot. Il est vraiment très, très bien. Et celui-ci tu vois je ne le lis pas en mode je consomme du contenu, je le lis et je suis en situation, je prends ce qu’elle me raconte parce que j’en ai besoin. Donc, je mets plus de temps à le lire, je prends de petites notes, réfléchis, je reviens sur certaines pages,…

Donne-moi un numéro et je vais ouvrir une page et on va voir ce dont il est question.

Sophie : Alors 18.

Justine : C’est des conseils sur l’alimentation : hydratation, alimentation et organisation de l’alimentation. C’est une petite boîte à outils pour les entrepreneurs, pas qu’eux, mais surtout pour les entrepreneurs parce qu’on a quand même la fâcheuse tendance à s’oublier et à faire en sorte qu’il y ait une espèce de fusion entre la santé de son business et notre propre santé au détriment de la nôtre alors qu’on est quand même notre meilleur outil et que si on disparaît, il n’y a plus de boîte.
Donc l’idée, c’est de prendre soin de nous et de faire en sorte que la vie que l’on construit ne soit pas qu’à travers l’entreprise, mais plutôt que l’entreprise soit un véhicule pour pouvoir construire notre vie.

Sophie : j’adhère et je prends note de ce titre et j’irai le feuilleter et j’irai même le lire. Et comme toi, il y a des livres pour lesquels, je mets beaucoup plus de temps parce que je vais lire un paragraphe, je vais lire un chapitre, mais cela ne se lit pas comme un roman. Et même, parfois, pour des romans, je fais une pause parce que j’ai eu un déclic. Donc cela pose des questions puis on continue après. Mais oui, il y a des livres qui ont besoin de venir juste, au bon moment et comme tu disais, selon les heures, selon le moral, selon ce dont on a besoin. C’est pour cela que pour moi, les livres viennent toujours, comme toi les podcasts, murmurer à nos oreilles ce dont nous avons besoin à ce moment-là.

Eh bien, merci beaucoup pour ce partage. Et je te remercie encore ainsi que Marvin, chaleureusement pour votre formation et votre accompagnement Mova, car sans vous deux, « Osez une autre voie n’aurez peut-être pas vu le jour.

Conclusion et coordonnées de Justine Arma de Réveille ton biz

Et voici toutes les informations pour te trouver, sur Mova et surtout aussi pour s’abonner à ta newsletter : 

D’ailleurs, les audacieuses, pensez aussi à la mienne de newsletter https://sophieame.ovh/

Et comme toujours, prenez soin de vous, suivez votre intuition, faites-vous confiance et surtout, par moment, sachez aussi vous faire accompagner, trouvez les bonnes personnes qui vont vous aider.

PS : Si vous voulez écouter cet épisode ou le réécouter, vous le pouvez sur votre plateforme préférée (Apple podcast, Amazon music, Castbox, Goodpods, Spotify, Deezer, YouTube : https://youtu.be/tf1e6wKH0E0?feature=shared) en tapant Osez une autre voie. Bonne écoute.

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