Bonjour les audacieuses et les audacielles*,

Comment allez-vous aujourd’hui ?

Oui, je vous ai appelé, avec un autre nom, les audacielles*, et avant de vous en parler, commençons par notre rituel : installez vous confortablement dans le slow train afin de pouvoir lâcher, laisser de côté pendant l’épisode, ou un peu plus, si vous avez le temps, tous les tracas, les soucis, les informations encombrantes et autres et de prendre enfin ce temps pour vous, pour juste laisser émerger ce qui viendra avec cet épisode et en découvrir un peu plus sur ce besoin d’apprendre, de croître. Ce sera également l’occasion de voir jusqu’où ce besoin pour vous, est important, est un besoin principal ou s’il fait partie des besoins que vous avez à chouchouter de temps en temps sans plus.

Mettez de la curiosité et de l'enthousiasme dans votre quotidien

C’est parti pour l’épisode du jour où j’ai envie de vous emmener, de vous ramener à votre enfance et de cultiver votre curiosité, votre enthousiasme. Quel que soit votre âge, quelle que soit votre vie, quel que soit le niveau que vous avez d’apprendre car cela ne peut que vous faire du bien.

Connectez vous à cette énergie de l’enthousiasme car c’est une énergie importante, puissante, stimulante, qui nous donne de la joie, cet élan de vie, ce bourgeon comme l’appelle Fabrice Midal dans son livre La théorie du bourgeon. C’est une joie pure qui nous vient, que l’on connaît dès notre enfance. C’est une joie qui nous aide à découvrir, qui nous aide à être dans le moment présent, à être totalement absorbée et alignée dans ce qui nous fait kiffer, comme le dirait Florence Servan-Schreiber.

Et justement, en parlant de Florence Servan-Schreiber, il y a peu, comme vous le savez dans l’épisode précédent, j’ai écouté une de ses conférences où elle parlait, en tout cas pour moi, pour la première fois, de cette curiosité que l’on pouvait aller cultiver et en profiter jusqu’à 1h30 par jour, ce qui nous laisse vraiment, vraiment de la marge.
Alors oui, je sais, tout le monde n’a pas le temps de se donner 1h30 de curiosité, tout le monde n’a pas ce même besoin d’apprendre et de curiosité. Et comme toujours, à chacune de trouver ce minutage, ce temps pour elle. Et, même avec 5 minutes ou en commençant par 5 minutes, je suis sûre que vous pouvez vous aussi cultiver cette curiosité et cet enthousiasme qui va vous stimuler. Comment faire ? Par exemple :

  • écoutez ce que vous dit un collègue, ce que vous écoutez à la radio, il y a sûrement une fois par jour une information que vous ne connaissiez pas ou une information que vous n’aviez pas sous ce regard-là ou aussi complète. Il y a toujours une information nouvelle, quelque chose à découvrir soit par la radio, un collègue, une collègue, par la télé avec les différentes émissions de culture générale, de musique et autres.

  • Mais c’est peut être aussi en regardant le nom d’une rue et de découvrir le personnage qui a la chance d’avoir son nom dans cette rue.

  • Regardez aussi vos enfants, ce qu’ils font, les nouveaux jeux, les nouveaux jeux qu’ils ont, qu’ils découvrent.
    C’est peut être via vos lectures, ou en changeant de registre car si vous êtes plutôt roman, changez, allez vers les polars, vers les BD, les mangas, … il y en a pléthore et dans plein de disciplines différentes, variez aussi les disciplines même si ce n’est que lire une phrase, une couverture, un titre.

Essayez de voir qu’est-ce qui vous interpelle, qu’est-ce que cela change en vous, vous fait découvrir ou quelle nouvelle connexion cela vous suggère.

* De même que pour la musique, variez le répertoire de musique avec la radio, la télé, ou avec vos enfants, découvrez de nouveaux chanteurs.

Vous voyez, la curiosité peut très vite se remplir, même cinq minutes par jour.

Et pour celles qui ont déjà la curiosité très présente, qui ont ce besoin d’apprendre comme moi, irrépressible, faites-vous plaisir, lâchez-vous, laissez parler votre imagination et profitez, vous pouvez, si vous avez le temps et si cela vous fait vraiment du bien, profiter d’une heure trente par jour, soit d’affilée, soit coupée en plusieurs temps dans votre journée.
Allez-y, continuez à cultiver cette curiosité et cet enthousiasme que vous aviez et que vous avez toujours, même si c’est peut-être très loin au fond de vous, comme lorsque vous étiez enfant.

Et, si vous avez des enfants, des neveux que vous voyez régulièrement, alors profitez-en, renouez avec cet enthousiasme grâce à eux, regardez comment ils font, ce qu’ils vous proposent, comment ils changent les règles, comment ils associent peut-être des jeux différents. Utilisez ces jeux, regardez comment vous pouvez vous aussi agencer de nouveaux jeux.

le livre de Raphaëlle Giordano : le bazar du zèbre à pois

Aujourd’hui, je reviens avec un livre pour compléter l’épisode précédent sur ce besoin d’apprendre et de connaissances, c’est le livre de Raphaëlle Giordano, Le bazar du Zèbre à pois qui m’a été soufflée par mon entourage. D’ailleurs, je remercie la personne qui a pensé à moi en lisant ce livre car elle trouvait que cela répondait et reprenait des thématiques qui me sont chères et dont je vous parle régulièrement, à savoir l’audace, la peur et le changement, qui fait partie des six besoins.

Et comme le propose ce livre, faites des brainstorming pour trouver de nouvelles idées, surtout si vous bloquez sur un projet ou que vous voulez lancer quelque chose. Faites appel à d’autres personnes autour de vous, qui pensent différemment, qui ont d’autres expériences et demandez-leur de réfléchir à haute voix, sans aucune censure, absolument sans aucune censure,et notez tout ce qui vous passe par la tête, pour justement trouver de nouvelles idées, de nouvelles connexions. Attention à votre langage, utilisez oui, vas-y, c’est bien, continue, c’est une bonne idée, quoi d’autre, et évitez le « oui mais », car si vous mettez un « mais », forcément cela restreint, bloque l’imagination, or c’est justement tout ce que l’on ne veut pas lors d’un brainstorming. Et, cela peut être aussi comme moi, comme vous le savez, quand j’échange, quand je discute avec une personne, une amie, une personne que je connais peu, que je découvre lors d’une soirée ou autre, et où l’on parle de tout et de rien mais vrai, naturellement et avec sincérité car cela ramène de nouvelles idées, de nouvelles informations. A vous ensuite d’en faire le tri, de voir ce que vous gardez, ce qui va vous faire avancer. C’est comme dans tous les épisodes que je vous fais, j’essaye d’être la plus large possible, d’avoir plusieurs facettes afin de répondre à vous qui êtes toutes différentes, de trouver pour potentiellement chacune, quelque chose qui va être votre point de départ, qui va pouvoir pour chacune de vous vous donner ce dont vous avez besoin. Puis, à vous ensuite de tirer sur le fil, et de voir jusqu’où cela vous emmène.

Dans ce livre du « bazar du zèbre à pois » de Raphaëlle Giordano, il y a aussi tous ces jeux de mots, et notamment, c’est pour cela que je vous ai appelé au début « audacielles », même si ce n’est pas le même jeu de mot car c’est un jeu de mot avec le singulier d’aucacieux ==> audaciel. Et, moi je l’ai repris au féminin* car j’ai trouvé ce mot fabuleux, fantastique, et forcément, comme je vous appelle les audacieuses, tout de suite, m’est venue les audacielles pour vous. Il y a aussi un autre jeu de mots avec « audacité », qui est la conjonction entre audace et ténacité qui m’a plu également car c’est avec de l’audacité que l’on va justement pouvoir changer, se prendre en main et faire ce qui nous fait du bien, ce qui a besoin d’être nourri, ce qui a besoin d’être compris, accepté, comme par exemple la peur, qui revient aussi dans ce livre. Comme le dit le protagoniste de ce roman, le mieux c’est d’en faire une amie, car la peur fait partie de nous, fait partie de notre quotidien, comme les six besoins. Donc il est important de pouvoir la comprendre, l’écouter, de savoir ce qu’elle a à nous dire, car même ceux qui réussissent, qui ont, selon vous, tout réussi, qui réussissent à merveille, qui ont la vie parfaite, ils ont eux aussi au quotidien des peurs. Et comme les besoins, il y a des peurs différentes selon chacun : peur de manquer, du changement, de réussir, d’être rejeté, de ne pas être aimé, de ne pas être assez, ou d’être trop, … Or plus nous les comprenons, plus nous prenons le temps de les écouter, plus il est facile ensuite de pouvoir dialoguer avec et de savoir sur quoi nous devons ajuster, faire attention, car les peurs sont là pour nous alerter, nous prévenir que potentiellement, il y a un danger. Donc, cela ne veut pas dire qu’il y a forcément toujours un danger, mais juste de faire attention, comme un rappe : as-tu pensé à prendre en compte toutes les informations, toutes les précautions et autres. Et une fois que nous l’avons comprise, nous nous mettons moins de pression, cela nous permet d’avancer, car la peur est vraiment paralysante, elle nous incite à rester dans notre cocon, sauf que ce n’est pas un cocon confortable, même si nous y croyons fermement, car ce cocon nous étouffe.

Et au contraire, il nous faut un peu, beaucoup d’audace, d’audacité*, pour petit à petit en sortir, et prendre soin de soi, pour prendre ensuite soin des autres. Et vous voyez nous y revenons : toujours prendre soin de soi, car nous l’oublions trop souvent. En effet, nous et je m’inclus nous sommes tout le temps tourné vers l’extérieur, toujours à courir, à courir pour remplir nos obligations, remplir le frigo, les besoins des autres, or nous nous oblions totalement, ou en tout cas, une partie de la population, nous avons tendance à trop nous oublier. Donc c’est vraiment à vous mesdames audacieuses, audacielles, que je m’adresse, si vous êtes d’abord à penser aux autres, les autres, les autres. Faites attention, prenez soin de vous, car vous le savez, cela peut finir par un burn-out ou un blocage, une maladie, … qui vous bloque, vous empêche de car votre corps va vous faire arrêter, vous ne pouvez pas tenir sur le long terme, si vous ne prenez pas soin de vous, ni de votre corps. Rapellez vous de cet exemple avec l’avion : quand il y a une dépression, nous devons mettre d’abord notre masque oxygène pour ensuite aider les autres, les aider à mettre leur masque. Ce n’est pas pour rien si nous le faisons dans ce sens là, c’est parce que si nous n’avons plus d’énergie, plus d’enthousiasme, si nous ne remplissons pas nos besoins, si nous nous occupons pas un tant soit peu de nous, même si ce n’est pas 1h30 par jour, ou exclusivement que de nous, 24h sur 24, 365 jours sur 365 jours, prenez quand même un peu de temps pour vous, si vous voulez aussi continuer à aider et à prendre soin des autres, sans tomber dans les travers du syndrome du sauveur dont nous avons parlé dans les épisodes précédents.

Et dans ce livre, on y parle aussi de serendipité car grâce au brainstorming, aux jeux de mots, à ces discussions sans censure, en passant du coq à l’âne, cela peut permettre de faire de belles découvertes comme le post-it, le velcro ou autres. La curiosité et en cherchant ou en faisant autre chose, parfois nous abouttissons à ces découvertes.

Conclusion

Donc, voyez comment vous pouvez vous lancer, amusez-vous surtout, connectez-vous à votre enthousiasme, à celui de votre enfant intérieur, faites confiance à vos enfants, vos neveux, vos filleuls,… autour de vous, et osez, osez cette curiosité, cet enthousiasme, même si c’est timide au début et que cinq minutes par jour, puis voyez ce que cela change pour vous. Et ensuite, vous savez que vous pourrez l’augmenter tout doucement, tranquillement, à votre rythme. Trouvez votre voie, votre chemin.

En attendant je vous souhaite une magnifique journée, un bon week-end, et je vous dis à la semaine prochaine !

 

PS : Si vous voulez écouter cet épisode ou le réécouter, vous le pouvez sur votre plateforme préférée (Apple podcast, Goodpods, Amazon music, Castbox, Spotify, Deezer, YouTube,…) en tapant Osez une autre voie. Bonne écoute.

Laisser un commentaire