Bonjour chères audacieuses,

3ème article et presque la transcription de l’épisode 3 de mon podcast « Osez une autre voie » que vous pouvez écouter sur votre plateforme préférée :

Introduction

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous poser cette question : Connaissez-vous vraiment votre rythme biologique ? Et quand je dis biologique, c’est de votre rythme naturel dont je veux vous parler, pas de celui que vous avez pris en ce moment avec vos enfants, surtout s’ils sont en bas âge, ou que vous continuez même s’ils ont commencé à grandir, ou parce que vous êtes perfectionniste et que vous voulez que votre maison soit parfaite, avant de vous endormir, que tout soit bien rangé et que tout soit prêt pour le lendemain matin. Non, je vous parle vraiment de votre propre rythme qui vous est naturel et que votre corps connaît puisqu’il sait parfaitement à quelle heure vous avez besoin de vous lever et de vous coucher.

Donc, cette semaine, je vais vous inviter à vous remémorer, à vous rappeler quel était votre rythme quand vous étiez enfant, voire quand vous étiez étudiante. Est-ce que vous étiez plutôt du matin pour réviser, pour étudier, ou plutôt de l’après-midi ou du soir ? Et quand vous êtes en vacances, sans aucune contrainte, quel est votre propre rythme ? Quelles sont vos heures de lever et de coucher ? A travers ces réminiscences, ces souvenirs, posez aussi des questions à vos parents ou famille, vous pourrez peut-être avoir une première source d’informations et définir si vous étiez plutôt du matin ou du soir.

Et, pour aller un peu plus loin, je peux vous suggérer le test des chronotypes du docteur Michael Breus. À travers ces tests, il nous a défini à travers quatre animaux :

  • l’ours qui représente 50% de la population et qui a un rythme assez adaptable,

  • ensuite, il y a les lions, 10-20% de la population et qui sont les lève tôt,

  • puis il y a les dauphins pour les petits dormeurs qui ne sont que 10% de la population,

  • et enfin les loups, les couche-tard qui ne représentent que 15-20% de la population.

Donc vous voyez, si vous n’êtes pas un ours avec un rythme adaptable, vous avez votre rythme à trouver et avec lequel vous serez beaucoup plus performante si vous arrivez à l’instaurer peu à peu dans votre routine, dans vos habitudes.

Et si je vous en parle, c’est parce que pour moi, en prenant conscience de mon rythme biologique et en l’instaurant peu à peu dans mon quotidien, j’ai vraiment pu constater une amélioration, cela a vraiment changé ma vie. J’ai commencé à en ressentir tous les bienfaits quand j’ai commencé à me lever spontanément, en pleine forme, au moment où c’était bon pour moi, que j’avais le sourire car je pouvais commencer chaque journée tranquillement et pas sur les chapeaux de roue. Tout cela, bien sûr, ne s’est pas fait en un jour, il m’a fallu du temps, il m’a fallu adapter, tester pour vraiment trouver mon propre rythme et l’ajuster à moi.

Et, c’est également en prenant conscience et en travaillant sur deux croyances que j’ai pu avancer et oser prendre en compte mon propre rythme biologique. Ces deux croyances, chez moi, c’est via 2 livres que j’en ai pris conscience et ils sont arrivés au bon moment, juste quand j’en avais besoin.

Le premier livre : c'est le Miracle Morning de Hal Elrod

rassurez-vous, je ne vais pas vous obligez à le suivre ni vous dire que c’est la seule et unique manière de faire. Mais, pour moi cela m’a ouvert les yeux, car à la lecture de ce livre, j’ai pris conscience que des personnes étaient prêtes à se lever plus tôt, à mettre leur réveil au moins une heure avant leur réveil naturel pour pouvoir profiter pleinement de leur journée, pour commencer leur journée efficacement et de manière plus productive. Or ce fut une révélation pour moi car j’ai pris conscience que je me levais naturellement de bonne heure, sauf que je n’osais pas me lever, j’essayais de dormir plus car dans mon entourage ils rêvaient ou avaient besoin de dormir plus. Et donc ils se levaient juste à temps pour aller au travail. Or, à partir de cette lecture, même si j’avais encore des craintes, des doutes, des réticences à me lever aussi tôt, car pour moi c’était parfois vers 2-3 heures du matin et sinon 4-5 heures du matin (ce qui me rappelait une mauvaise période de ma vie = mon burn-out où je me réveillais déjà et toujours vers 2-3 heures du matin), j’ai quand même osé et j’ai fini par tester cette méthode. Dès que je me réveillais, dès que je me sentais en pleine forme, je me levais et même si j’habitais et j’habite dans un petit appartement parisien, avec un conjoint qui, à l’époque, faisait les 3/8 (donc des heures décalées et que je ne voulais absolument pas perturber son sommeil qui était déjà suffisamment perturbé), je pouvais quand même prendre du temps pour moi sans faire de bruit et c’était aussi l’occasion, certains matins de pouvoir être avec lui, de prendre notre petit déjeuner ensemble.
Donc j’ai commencé à me lever dès que je le sentais, quelle que soit l’heure, 3, 4, 5 heure du matin, de prendre ce temps pour moi, soit en méditant, en lisant, en faisant des exercices, peu importe, ou parfois juste en écoutant ce silence ou le son des oiseaux quand Paris est encore silencieux, et aussi je pouvais enfin prendre mon petit déjeuner tranquillement et sans pression. En plus, je me réveillais sans réveil, et c’était un bonheur pour moi de ne plus entendre la sonnerie du réveil qui sonnait toujours juste au moment où je commençais à me rendormir. Là aussi, cela m’a permis de me rendre compte que si je ne me levais pas de suite finalement je me sentais beaucoup plus fatiguée lors de cette sonnerie. J’en ai donc profité pour trouver mes activités, et des activités qui ne gêneraient pas mon conjoint tout en profitant de ces moments qui m’étaient offert pour pouvoir commencer ma journée sereinement, tranquillement ce qui était un besoin dont je ne m’étais pas rendu compte jusqu’à ce moment là.

Le deuxième livre c'est "La voie des soulminders" de Mika Denisot, un roman initiatique

Ensuite, il y a eu ce deuxième livre, celui qui a complété et qui a renforcé ma conviction que c’était vraiment, le premier lever, (ou en tout cas le lever vraiment naturel, où j’étais en pleine forme, où j’avais le sourire) que je devais prendre en compte et notamment grâce au chapitre sur le dormir juste, en page 30, dont voici un court extrait de l’échange entre Leachim et son maître spirituel :

« C’est très simple : dès que tu ouvres les yeux dans la nuit, tu te lèves.

– Ce que vous voulez me dire, c’est que peu importe l’heure qu’il est, dès que j’ouvre les yeux, je dois me lever.

– C’est exactement ça. Nous avons tous une horloge personnelle qui sait mieux que quiconque ce dont nous avons besoin. »

Je vous le confirme, de par mon expérience, cette horloge sait mieux que nous ce dont nous avons besoin. La preuve, c’est que même en plein burn-out, quand je ne dormais plus, c’était toujours, (même si c’était un peu plus tôt que mes réveils d’aujourd’hui), vers 2-3 heures du matin que je me réveillais, (c’était très tôt et pas suffisamment pour moi car à ce moment là, je passais des heures à essayer de m’endormir). Donc, ce paragraphe m’a vraiment réconciliée avec ce respect de moi-même et que je devais continuer à respecter mon propre rythme biologie, (c’est à dire continuer à me coucher vers 22h), pour ainsi lorsque je me réveille naturellement et sans réveil vers 3-4-5 heures, avoir mon quotas de sommeil et me lever sans plus avoir de crainte ou de moins en moins.
D’ailleurs, j’avais essayé de suivre le conseil de mon conjoint qui me disait toujours de me coucher plus tard pour ainsi dormir plus et me réveiller plus tard. Or, après de nombreuses semaines, voire peut-être même des mois, cela ne fonctionnait absolument pas pour moi. Même avec un livre qui me tenait en haleine, je me réveillais quand même vers 3-4 heures du matin.

Finalement, j’ai continué, grâce à ces deux livres, à me respecter, à ne plus écouter ce que les autres me disaient, ce qui leur convenait, mais à oser me faire confiance et à me lever dès que je me sentais bien. Par rapport au livre de Mika sur le 1er levé, j’ai fait une petite adaptation, c’est-à-dire que j’attends quelques instants pour vérifier que c’est bien un réveil naturel, que je me sens bien, que je sens que j’ai suffisamment bien dormi et que j’ai envie de me lever pour commencer cette journée, peu importe l’heure qu’il est.

Et désormais, je sais aussi que ce n’était qu’une croyance que si je me levais tôt, j’aurais forcément envie de dormir, envie de me reposer, voire j’aurais besoin d’une sieste. Or si je ne passe pas ma journée sur le canapé à lire ou à regarder la télé, mais que j’ai une activité normale avec des séances, des réunions, des formations, du marketing, … bref une activité professionnelle et personnelle, peu importe l’heure du lever, s’il est juste, (je me suis levée pleine de ressources), je tiens facilement jusqu’au soir, jusqu’au moment où les premiers signes m’avertissent que je dois aller me coucher pour pleinement profiter de ma nuit et d’un sommeil réparateur.

Et à partir de ce moment-là, c’est un cercle vertueux qui a commencé pour moi puisque les deux, sommeil et levé sont liés. Et vous verrez, en tout cas, je vous le souhaite, quand vous commencerez à travailler sur votre sommeil, que vous dormirez mieux et qu’en plus vous respecterez votre rythme biologique, alors forcément l’un favorisera l’autre et tout s’enchaînera.

Conclusion

Donc, vous l’aurez compris, je suis une Lion, une lève-tôt.

Cependant, cela ne m’empêche pas, par moment, suivant l’activité, les moments du calendrier, les fêtes ou autres, de me coucher beaucoup plus tard, car cela reste une exception, puisque tout le reste de l’année, je prends soin de moi, de mon sommeil et que je respecte désormais mon rythme biologique.

Voilà, j’espère que cela vous aidera vous aussi, que cela vous aura permis de prendre conscience de l’importance de votre rythme biologique et de faire confiance à vos réveils. Bien sûr, et attention, si vous êtes réveillées par un bruit, par vos enfants encore en bas âge, ou par vos voisins, comme parfois moi cela m’arrive dans mon HLM, ce n’est pas forcément sur ce 1er réveil que vous devez vous baser, écoutez-vous, posez-vous des questions, ressentez comment votre corps est puis osez et testez. Faites peut-être le test des chronotypes pour voir quel est votre profil, pour voir quels sont les ajustements par rapport à aujourd’hui que vous pourriez faire. Pensez également à tous les ingrédients dont je vous ai parlé dans le précédent article car tout cela est à faire pas à pas, petit à petit, à votre rythme, avec indulgence, bienveillance et douceur.
Et si malgré ces ingrédients, vous n’arrivez pas à prendre soin de vous, à trouver votre rythme ou à travailler sur vos croyances, contactez-moi, ou demandez l’aide d’un coach ou d’un thérapeute.

En tout cas, prenez soin de vous, prenez ce temps pour vous, prenez un temps également pour vous auto-diagnostiquer et j’espère que mes déclics pourront vous aider à vous aussi trouver vos déclics.

Alors, passez une très belle journée et je vous dis à la semaine prochaine pour un prochain article.

Et si vous avez envie, partagez-moi votre rythme biologique, l’animal que vous êtes.

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