Bonjour chères audacieuses,
4ème article et presque la transcription de l’épisode 4 de mon podcast « Osez une autre voie ».
Introduction
Avant de commencer, avez-vous eu le temps de regarder votre rythme biologique, d’y penser, voire de faire le test des chronotypes ? Et peut-être que mes croyances vous ont permis d’avoir vos propres déclics, de découvrir une ou plusieurs croyances que vous aviez vous aussi sur votre rythme biologique ou sur le sommeil, et justement, ça va être le sujet de l’article d’aujourd’hui.
Je vous ai déjà parlé du sommeil dans l’article précédent sur le rythme biologique, car pour moi, le sommeil et le rythme biologique vont de pair, c’est un cercle vertueux qui se met en route lorsque l’on prend soin de son sommeil. Et de même si notre rythme biologique se met en place de plus en plus naturellement, notre sommeil en ressentira les bienfaits.
Nous allons commencer par deux croyances que j’avais sur le sommeil, et ces deux croyances étaient deux vérités pour moi, lorsque j’étais en plein burn-out que je ne dormais plus, que j’avais vraiment des difficultés à m’endormir, et une fois que je m’endormais, je ne dormais que quelques heures car je me réveillais très tôt et je n’arrivais plus à me rendormir. C’était également très difficile de faire des siestes car soit je n’y arrivais pas soit je dormais trop longtemps.
Mes 2 croyances limitantes portaient : une sur l'endormissement et l'autre sur la micro-sieste.
Comment j’ai découvert que c’était des croyances ? grâce à mes coaching personnels et en retrouvant le sommeil . En effet, une fois le sommeil retrouvé, je me suis aperçue que je pouvais moi aussi m’endormir facilement et notamment grâce au livre des 3 kifs par jour de Florence Servan-Schreiber (dont je vous ai parlé dans l’article sur les 6 ingrédients et notamment celui de la gratitude). En effet, lorsque je faisais ce rituel, au moment de m’endormir, je me rendais compte peu à peu que je m’endormais plus facilement, et quelques fois, je me réveillais avec cette impression que j’étais encore dans la phase de réflexion, de remémoration de ces moments de bonheur, ces kifs. Donc, c’était bien la preuve que je m’endormais facilement. De plus, je me suis rendue compte aussi que bien avant mon burn-out, j’étais également en capacité de pouvoir m’endormir, même si ce n’était pas aussi rapidement que mon conjoint ou d’autres personnes.
Donc cette croyance que seulement certaines personnes avaient cette capacité de s’endormir facilement voire immédiatement était fausse, puisque avant, comme après, mon burn-out, j’avais pu moi-même m’endormir facilement. Je me suis rendue compte également que c’est parce que je cherchais de manière volontaire et avec des injonctions à m’endormir, (parce que j’étais épuisée, en manque de sommeil, et sans le savoir en plein burn out), que mon cerveau était dans ce mauvais contrôle, dans cette attente de vouloir dormir à tout prix, ce qui avait l’effet contraire et qui m’empêchais de m’endormir. En plus, à ce moment-là, je ne faisais que ruminer, ce qui n’aidait pas mon mental à se mettre au repos et je ne m’occupais plus du tout de mon corps, même si je m’aérais ce n’était pas suffisamment et je marchais aussi plus par obligation à cause des grèves et non pour évacuer, bouger, après des heures assise à mon bureau. Donc j’étais épuisée moralement mais pas assez physiquement ce qui avait des conséquences sur mon endormissement.
Or s’endormir avec des moments de bonheur, de kifs, dans la tête ou même un livre pour se ressourcer, se détendre, cela favorise l’endormissement, bien plus que d’être crispée à vouloir absolument s’endormir.
Ma deuxième croyance sur les micro-siestes, reposait également sur le fait que seulement certaines personnes y arrivaient ou parce que cela faisaient partie de leurs cultures (comme les japonais).Or en faisant le récapitulatif de mon histoire et en prenant le temps, je me suis de nouveau rendu compte que j’avais réussi à le faire, que c’était aussi possible pour moi aussi mais que cela dépendait des circonstances. Et de nouveau, c’est parce que j’étais focalisée, obnubilée par les micro-siestes et le fait que je devais absolument pas dépasser les 15 minutes que je n’y arrivais plus. Or là aussi, quand on est détendu, cela favorise l’endormissement et donc cette micro-sieste. En tout cas, c’est comme ça que je l’ai compris et vérifié pour moi. D’ailleurs, quand j’étais en Espagne, je me couchais beaucoup plus tard car tout est en décalé et l’été cela permet de profiter un peu de la fraîcheur. Or, j’étais déjà plutôt une lève-tôt qu’une couche-tard mais je voulais absolument profiter de la vie nocturne car j’étais curieuse de découvrir leur mode de vie et aussi pour être comme tout le monde et m’intégrer. Or au bout d’un moment, comme je travaillais et je me levais tôt, je manquais de sommeil et surtout à mes heures, ce qui fait que quand je me relaxais et que je prenais un bouquin et que je me mettais dans le fauteuil, petit à petit, mon corps savait que c’était un moment de pause, et de lui-même, instinctivement, il en profitait pour faire des micro-siestes. Et quand j’ai commencez à m’en rendre compte, je me suis aperçue que mon corps s’assoupissait pendant 15-20 minutes, et je me réveillais avec une nouvelle énergie, prête à commencer une nouvelle journée et j’étais déjà ébahie de pouvoir faire des micro-siestes à l’époque, sauf que pendant mon burn-out, c’est comme si j’avais oublié cette capacité et ces souvenirs.
Alors bien sûr, je ne vous incite pas à rester actif qu’avec les micro-siestes car un bon sommeil réparateur à nos heures c’est mieux. Cependant, cela peut aider selon vos horaires de travail ou dans des circonstances particulières. Je sais que mon père, justement, quand j’étais enfant, j’étais émerveillée à chaque fois,(du fait de ses contraintes horaires avec ses astreintes et ses réveils nocturnes, où il devait se déplacer) de sa capacité à faire des micro-siestes. Or aujourd’hui, je sais que c’est parce qu’il profitait de ces temps de pause, entre midi et deux, pour pouvoir récupérer un minimum qu’il a pu tenir sur le long terme. Mais aujourd’hui à la retraite, il en paye encore le prix, puisque son sommeil n’est toujours pas d’une seule traite et qu’heureusement, il arrive toujours à faire des micros-siestes.
Voilà comment j’ai pu détecter ces deux croyances, que je m’étais moi-même créée et que je considérais pourtant, au moment de mon burn-out, comme des vérités (je n’étais pas capable de m’endormir facilement, ou de faire des micro-siestes).
Et je sais aussi que lorsque l’on ne dort pas ou plus suffisamment, que l’on est irritée car l’on manque de sommeil, que c’est difficile de se dire, qu’il faut juste se détendre, pour enfin retrouver le sommeil. Et comme disait Laurence Servan-Schreiber dans son livre, les trois kifs par jour, il vaut mieux compter les kifs de sa journée, plutôt que les moutons. En tout cas, pour moi, cela a été beaucoup plus efficace.
bonus et conclusion
Une autre croyance dont je voulais vous parler, c’est sur les boissons. En me levant tôt car j’ai accepté mon rythme biologique, je craignais un peu de m’endormir ou de ressentir de la fatigue dans la journée ou lors de la digestion or j’avais arrêté le café. Et je me disais est-ce qu’avec un thé, cela va suffire ? Ou est-ce qu’il va me falloir d’autres boissons un peu plus énergisantes ? Finalement, non, je me suis aperçue que le thé me suffisait, et même que des infusions me suffisaient, je n’avais pas besoin d’excitants pour tenir toute la journée même avec un levé très matinal. Par contre, je ne reste pas assise ou affalée sur mon canapé toute la journée, je bouge, je m’active et pas seulement intellectuellement, mais aussi avec quelques mouvements pendant la journée si je ne peux pas aller marcher 30 minutes. Et les quelques fois où j’ai eu des coups de pompe, souvent journée plus intense, émotionnellement, énergétiquement, ou autre, alors j’ai fait une simple micro-sieste pour récupérer et ensuite arriver à mon heure de coucher, je me suis endormie aussi facilement que les autres jours.
Donc vous voyez, cela est possible, en prenant ce temps pour soi, en s’analysant, de voir quelles sont nos propres contraintes que nous nous mettons, nos propres croyances, pour effectivement travailler dessus, avec toujours bienveillance, douceur et indulgence.
Et quand vous vous rendez compte que c’est vrai que temporairement, que lors de certaines occasions, alors cela vous donne des indices pour comment rebondir, et vous recréer une nouvelle et belle croyance positive (comme par exemple, que c’est possible de faire de belles micro-siestes, pour récupérer lorsque l’on en a besoin ou que l’on peut s’endormir facilement, se lever tôt, sans avoir besoin de consommer de boissons énergisantes, …).
Et pensez au mouvement, au sport dont je vous parlerai dans le prochain article.
Et dernier bonus, voici l’épisode 142 du podcast Réveille ton biz’ Réveille ton Biz’ | 142 – Bien dormir : l’arme secrète pour développer son business avec Clémence Lejoly de Bien dans mon plumard | Ausha qui peut aussi vous aider pour mieux comprendre le sommeil, avec une experte Clémence Lejoly, qui a été interviewée par Justine Arma, (ma coach et formatrice pour le podcast). Bonne écoute et vous en saurez plus sur le sommeil, ses bienfaits, et la micro-sieste.
Mon intention est, que petit à petit, avec mes déclics, mes récits personnels, les exercices que je vous propose et bientôt les interviews, vous aussi vous puissiez enfin prendre conscience de vos croyances pour pouvoir vous aussi commencer à oser faire de petits changements, car je n’ai pas tout fait en une fois. Il m’a fallu adapter, trouver, tester, et écouter mes peurs, mes croyances, les accueillir pour ensuite les dépasser une fois que j’en avais pris conscience, que je savais ce qu’elles voulaient me dire. Et parfois, il m’a fallu demander de l’aide.
Et en attendant, comme toujours, prenez soin de vous. Et si vous voulez échanger, je serai ravie de vous lire, de vous écrire, et de partager avec vous.