Bonjour les audacieuses,
Bienvenue dans cette première halte en gare, sous le nouveau format, avec un livre.
Et pour ce premier épisode avec un livre, j’ai choisi celui de Marie Quéru : « L’écologie d’intérieur, vivre mieux avec moins ».
Et, avant de vous en dire plus et pourquoi je l’ai choisi, nous allons commencer, comme d’habitude, par notre rituel afin de nous poser, de nous installer confortablement et pour vous, de profiter de ce temps pour vous. Alors, montez tranquillement dans le slow train, installez-vous confortablement, choisissez le fauteuil, prenez la posture qui vous convient le mieux et surtout celle qui vous convient le mieux aujourd’hui parce qu’elle peut être différente d’hier, de la semaine dernière et autres. Puis, commencez par expirer et vous pouvez soupirer, si besoin, pour vraiment lâcher vos tracas, vos soucis, les questions, etc. afin d’être le plus en harmonie avec vous, le plus attentive à vos sensations, à votre écoute et profiter pleinement de ce temps pour vous. Reprenez encore une ou deux respirations. Voilà, c’est parfait.
Et maintenant, c’est parti pour l’épisode du jour.
Comme vous le savez, je vous en ai parlé en tout début d’année, fin 2024, j’ai eu une frénésie, une envie de ranger, vider, trier et autres. Donc, je l’ai fait, j’ai commencé et comme par hasard ou par synchronicité, je suis tombée sur le livre de Marie Quéru, « L’écologie d’intérieur, vivre mieux avec moi ». J’en ai donc profité pour découvrir ses techniques car même si je le fais assez intuitivement, que j’ai l’habitude de ranger, vider, trier (c’est vraiment quelque chose qui me vient assez régulièrement), j’étais curieuse d’en savoir plus et notamment comprendre pourquoi j’en avais si souvent besoin. Dans ce livre, elle commence par les trois pollutions qui nous impactent : les pollutions visuelles, mentales et environnementales. Or, grâce à ce livre, j’ai découvert que même si c’était intuitif pour moi, cela venait du fait que je suis assez ou très sensible à la pollution visuelle et mentale. Dès que je vois trop de bazar, dès que c’est encombré, que cela commence à faire des montagnes et autres, que ce soit dans mes livres, sur ma table basse et autres, c’est qu’il y a un problème : je n’arrive plus à ranger, à trouver assez de place et donc reprendre le rangement, ce vide, ce tri est la solution pour me sentir mieux. Et ce n’est pas que mon impression, c’est pour cela que je vous parle de ce livre car Marie Quéru, experte dans son domaine, aide depuis longtemps des milliers de personnes à mieux vivre et faire en sorte qu’il n’y ait plus ou moins de pollution dans notre environnement. Et, comme je l’ai fait en décembre, début janvier, ce n’est pas seulement qu’au printemps que l’on peut le faire ou ce n’est pas qu’à ce moment-là, que nous devons y penser. Non, faites le quand vous en avez envie et besoin et dès que cela est nécessaire pour vous. D’ailleurs, je trouve que pour commencer une nouvelle année, cela peut-être une bonne pratique de le faire justement en fin d’année.
En tout cas, peu importe le moment, ce qui compte pour moi, c’est vraiment ce mieux-être que je ressens après.
Un des points qui m’a plu et que je voulais mettre en avant avec ce livre : ce bien-être
(Forcément, c’est un de mes dada et un de mes thèmes dans ce podcast), afin que vous aussi vous puissiez avoir l’envie d’essayer, de commencer un tri pour voir comment vous, vous allez le ressentir, le vivre car nous sommes toutes différentes, toutes avec des sensibilités différentes. Et, ressentir ce bien-être peut-être plus long la première fois, surtout si vous avez toujours associé le rangement à une contrainte, à un calvaire mais j’en suis persuadée, il y aura forcément à un moment donné, un mieux-être pour vous aussi.
D’ailleurs, Marie Quéru préconise un protocole en cinq étapes pour qu’il soit efficace et pérenne dans le temps avec trois piliers : le beau, le pratique et le durable. Selon Marie Quéru, grâce à ce protocole, un mieux-être apparaît forcément et la satisfaction dure puisqu’avec cet épurement, le rangement devient beaucoup plus facile et simple car il y en a moins à faire et il y a aussi moins de charge mentale car moins d’encombrements visuelle ce qui provoque moins d’envois d’informations visuelles et mentales à notre mental et les décisions sont plus rapides et simples à prendre.
Comme je vous l’avais expliqué lors du tri dans mes vêtements, suite au coaching que j’avais fait avec Anne Piedallu sur les coupes, matière et couleur (cf épisode n°13 https://youtu.be/hQgtZbnHRt0), quand il y a moins de vêtements, on se pose moins la question de qu’est-ce que je vais mettre, qu’est-ce que je vais porter, avec quoi je vais le mettre et autres. Donc, cela nous décharge mentalement car notre cerveau est paresseux comme le corps (cf épisode n°19 avec Camille Farge https://youtu.be/e5hxkDTgKVs) donc, moins il a besoin de réfléchir, de prendre des décisions (car il prend déjà énormément de décisions toute la journée), mieux c’est pour nous, pour lui, ce qui au final a un impact sur notre bien-être, nos sensations de bien-être et notre moral.
Malgré tout, comme tout le monde, je suis aussi paresseuse, il y a des moments où je n’arrive plus du tout à avoir envie de ranger et je reporte la décision, l’action. Heureusement, à un moment donné, ce n’est plus possible, ma charge mentale visuelle est très vite haute, ce qui fait que je passe à l’action. Et, dès que je commence, cela me met en joie car de suite, il y a toujours des choses à enlever, à éliminer, à donner, (Marie Quéru vous donne aussi dans son livre des astuces ou des idées pour savoir quoi faire de ce que vous ne voulez plus). Pour moi, très vite une sensation de bien-être apparaît car et visuellement, cela se voit aussi (et parfois, c’est juste remettre en visibilité les essentiels ou mettre plus à portée de mains, certaines choses dont nous avons besoin constamment).
Et, malgré ma longue pratique du rangement, j’ai découvert une astuce (que j’applique pourtant pour les livres), c’est tout « verticaliser » ou tout ce qui est possible (les livres comme les bocaux dans la cuisine,…) mais aussi les vêtements. Or, j’avais encore des réticences car autant je mets sur des cintres, mes jupes, mes pantalons, certains chemisiers mais pas les tee-shirts ni les pulls que je pliais par habitude (car je les avais toujours vu plié dans une armoire et que c’est plus simple pour les mettre dans une valise lors d’un voyage, et oui c’était ma croyance inconsciente). Du coup, j’en ai pris conscience et j’ai osé le faire juste pour voir ce que cela me ferait et si finalement, je n’allais pas y prendre goût. Donc, comme j’avais encore des cintres non utilisés, j’ai mis mes tee-shirts et presque tous mes pulls sur des cintres pour les verticaliser et mieux les trouver. Or, il est vrai que je me suis rendue compte que certains pulls très fins étaient cachés par d’autres pulls. Or, ce que l’on ne voit pas, on ne l’utilise pas, oui c’est vrai, et cela c’est confirmé dans ce cas, pour moi.
Donc, voilà une astuce que j’ai reprise.
Le deuxième point que j’ai aimé et qu’elle rappelle dans son livre, c’est de faire à son rythme, d’aller à son rythme.
J’adore car oui nous avons tous un rythme différent, comme vous le savez, je vous en ai déjà parlé dans l’épisode sur le rythme biologique l’année dernière (cf épisode n°3 https://youtu.be/IkNdhPuOAvI). Donc, nous ne ferons sûrement pas au même moment de la journée ce rangement ni qu’au printemps, ce grand ménage. D’ailleurs, pourquoi attendre le printemps, alors que l’envie nous prend maintenant ? De plus, la mise en action et le temps que cela va nous prendre va dépendre de chacune de nous (là aussi, nous avons toutes un rythme différent) et du temps que nous aurons ou nous nous imposerons et aussi selon ce que nous avons a rangé, ( je n’ai pas suivi à la lettre les étapes préconisées, j’avoue ; j’ai juste repris ce qui m’intéressait et m’inspirait donc oui, je devrais le refaire plus souvent mais ce n’est pas un problème pour moi) ce qui fera que cela nous prendra plus ou moins de temps (selon si nous avons déjà une idée de tout ce que nous avons ou si tout est caché, ce qui est beau et pratique pour nous, selon notre difficulté à donner, jeter,…).
Enfin, peut-être comme moi, vous choisirez de ne pas suivre tout le protocole, même si cela diminue les effets escomptés, mais je l’assume car là aussi, j’ai choisi de me respecter et de l’adapter à moi car je n’avais pas le même but qu’elle. Donc, en fin d’année, je n’ai pas passé toutes mes journées à ranger ni à changer tout mon appartement ou toutes les pièces à la fois, non, je l’ai fait petit à petit, un placard d’abord, puis un tiroir, deux étagères par-ci et 2 par-là car ce n’était pas la 1ère fois que je faisais un « grand » rangement. Et, là c’était plus, refaire une mise à niveau. Donc, à vous de voir le tiroir, l’étagère, l’endroit qui vous parle le plus, là où vous avez envie de commencer, d’essayer. Commencez par la fameuse politique des petits pas et vous verrez ensuite en lisant ce livre ou d’autres informations, comment l’adapter à vous et l’utiliser au mieux par rapport à votre objectif à vous.
Le troisième point, c’est inspirer les autres, donner l’exemple.
Marie Quéru rappelle que dans un couple avec des enfants, vous n’allez pas motiver tout le monde car comme elle le dit au début de son livre, tout le monde n’est pas sensible aux 3 pollutions ni au même niveau. Dans ces cas-là, comme je vous l’aurai préconisé, commencez par votre tri à vous, sur vos objets à vous, dans vos coins à vous puis petit à petit, amener les autres à regarder ce que vous faites, demander leur de respecter ces coins et passez du temps à expliquer pourquoi ces changements dans la cuisine, la salle de bain, par exemple car vous y aller tous et donc il vaut mieux partager l’information pour que cela reste le plus possible rangé. Voyez aussi comment vous pouvez les inspirer ou les aider à prendre cette habitude ou s’ils préfèrent vous déléguer les espaces communs. Puis, au fur et à mesure, continuez à ranger, organiser avec eux ou en les informant car cela peut finir par les intéresser ou à leur manière dans leurs propres espaces. Donc, commencez, faites-le, montrez-leur que oui cela vous fait du bien même de manière subtile au début. Laissez-vous et leur du temps pour ressentir, ajuster, … trouver les emplacements adéquats et le gain temps que cela vous fait gagner et peut-être à eux aussi par ricochet.
Voilà les 3 principales informations que moi j’ai retenues de ce livre.
Il y en a plein d’autres (elle vous explique en détail son protocole en cinq étapes, les trois piliers dont je vous ai parlé, des gains pour nous et la planète,…), je vous laisse les lire si vous voulez en savoir plus.
Quant au beau qui est un des 3 piliers, cela m’a fait penser à l’interview de l’année dernière avec Lionel Aobdia (cf épisode n° 15 https://youtu.be/dgz7hz9wiEM) où il parlait déjà de nous laisser inspirer, de prendre le temps de regarder autour de nous, de voir le beau autour de nous et d’en mettre autour de nous pour nous sentir toujours mieux en sachant que le beau est personnel et que chacun y met la définition qu’il veut. Donc, là aussi, faites à votre goût, faites selon vos envies, vos idées ou en accord avec ceux avec qui vous partagez les espaces et voyez ce que cela vous amène comme bien-être (qui est l’intention de cet épisode).
Voilà, chères audacieuses, j’espère que cette halte en gare avec ce livre vous a plu, vous inspirera et vous aidera à ressentir du mieux-être ou à trouver une piste pour vous décharger mentalement et visuellement car peut-être que vous sentiez comme moi cette sensation d’encombrement sans pour autant mettre le doigt dessus. Donc, belle inspiration, belle pratique.
En attendant le prochain article, prenez soin de vous.
PS : Si vous voulez écouter cet épisode ou le réécouter, vous le pouvez sur votre plateforme préférée (Apple podcast, Goodpods, Amazon music, Castbox, Spotify, Deezer, YouTube https://youtu.be/WXJtNyPPHhQ ,…) en tapant Osez une autre voie. Bonne écoute.